Denis Belloc est merveilleux ! Ou l'inverse....
En tout cas ce livre est d'une puissance incroyable. Ce premier roman de Belloc (qui sort du récit auto-biographique) prend la forme d'un entretien dans lequel seule la parole de l'interviewée est retranscrite. Les aiguilles à tricoter fait parler Marie, qui nous raconte sa vie de violence : les avortements, les coups et viols du mari, la pauvreté, la peur, le récit glace le sang autant qu'il noue le ventre (au 1er degré). Et encore une fois Belloc réalise le chef d'œuvre dans lequel toute l'histoire moderne est condensée : le genre, la classe et le drame de la violence des conditions de vie précaires.
A lire ! (avec précaution)
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