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Le commentaire de Martine :
Dans ce moment que nous partageons avec ce couple, formé d'Annie et de Tom, nous allons vivre une grande aventure digne des montagnes russes, on passe par différentes émotions, dans une expression théâtrale qui met en lumière les déboires, les déceptions et les défaites, ainsi que dans l'autre sens les accomplissements, les espérances et les aspirations de leur génération. Leur génération, celle des cellulaires comme Dixie, celui de Tom avec lequel il passe la majorité de ces temps libres pour faire des vidéos, tandis qu'Annie ne partage pas ses intérêts. Leur vie et leur quotidien sont comme un grand labyrinthe avec aucun accès à l'extérieur, ils sont piégés. Dans ce labyrinthe, chacun peut se perdre seul ou le couple peut s'égarer. Ils sont pris entre le désespoir et/ou l'espérance, qui de ces deux sentiments peut les éveiller à regarder en face leurs difficultés financières et/ou émotives ou bien les deux vont leur fournir l'énergie pour sauver leur amour. Comment pardonner à soi et à l'autre, afin de construire une relation sur des bases solides et épanouissantes ? Est-ce que lorsqu'on parle de capitalisme et de technologie dans un monde insatiable d'évolution, une paix et/ou une réconciliation était possible ?
Amber O'Reilly a écrit une pièce de théâtre très actuelle et incarnée, elle s'interroge et en profite pour écrire une pièce avec ce questionnement sur la dépendance aux technologies et l'appartenance à un système établi. C'est pourquoi, en lisant sa pièce de théâtre, elle amène le lecteur à réfléchir sur ses problématiques. J'imagine que pour le public lors de leur présence en salle, le questionnement sera provoqué par le message que porte le texte, la mise en scène et le jeu des comédiens. Amber O'Reilly est une poétesse, on ressent dans sa plume une certaine appartenance à la poésie. Je vous recommande cette pièce de théâtre, en lecture ou bien en salle de spectacle si cela est possible, vous allez découvrir un jeune couple qui en une semaine devra décider s'ils s'engagent l'un envers l'autre pour poursuivre ensemble leur vie.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Dans ce moment que nous partageons avec ce couple, formé d'Annie et de Tom, nous allons vivre une grande aventure digne des montagnes russes, on passe par différentes émotions, dans une expression théâtrale qui met en lumière les déboires, les déceptions et les défaites, ainsi que dans l'autre sens les accomplissements, les espérances et les aspirations de leur génération. Leur génération, celle des cellulaires comme Dixie, celui de Tom avec lequel il passe la majorité de ces temps libres pour faire des vidéos, tandis qu'Annie ne partage pas ses intérêts. Leur vie et leur quotidien sont comme un grand labyrinthe avec aucun accès à l'extérieur, ils sont piégés. Dans ce labyrinthe, chacun peut se perdre seul ou le couple peut s'égarer. Ils sont pris entre le désespoir et/ou l'espérance, qui de ces deux sentiments peut les éveiller à regarder en face leurs difficultés financières et/ou émotives ou bien les deux vont leur fournir l'énergie pour sauver leur amour. Comment pardonner à soi et à l'autre, afin de construire une relation sur des bases solides et épanouissantes ? Est-ce que lorsqu'on parle de capitalisme et de technologie dans un monde insatiable d'évolution, une paix et/ou une réconciliation était possible ?
Amber O'Reilly a écrit une pièce de théâtre très actuelle et incarnée, elle s'interroge et en profite pour écrire une pièce avec ce questionnement sur la dépendance aux technologies et l'appartenance à un système établi. C'est pourquoi, en lisant sa pièce de théâtre, elle amène le lecteur à réfléchir sur ses problématiques. J'imagine que pour le public lors de leur présence en salle, le questionnement sera provoqué par le message que porte le texte, la mise en scène et le jeu des comédiens. Amber O'Reilly est une poétesse, on ressent dans sa plume une certaine appartenance à la poésie. Je vous recommande cette pièce de théâtre, en lecture ou bien en salle de spectacle si cela est possible, vous allez découvrir un jeune couple qui en une semaine devra décider s'ils s'engagent l'un envers l'autre pour poursuivre ensemble leur vie.
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« Honnêteté » est le premier mot qui m’est venu à l’esprit quand, à la moitié de ma lecture je me suis arrêtée pour penser à ma critique… Claudine Potvin nous embarque dans une aventure historique – la sienne –, qui est aussi une aventure féministe, intime et intimiste, mais surtout transgénérationnelle.
D’abord dubitative de cet essai autofictionnel, je suis entrée dans l’histoire de cette femme dont le questionnement reste universel. Professeur d’université, Claudine Potvin en garde un style particulier d’écriture, parfois plus parlé qu’écrit, et rempli de références et de citations. De ce côté, j’ai eu l’impression de retourner sur les bancs de la fac, à écouter un cours sur le genre féminin-féministe.
Les premiers chapitres restent choquants, à l’image de la jeunesse perdue de l’auteure. Mon intérêt est monté au fur et à mesure, et au tiers du livre, j’étais happée par cette histoire (extra)ordinaire. Cependant, je dois avouer que les vérités de l’auteure, ainsi que son parcours, sont engageant, trop engageant peut-être, et qu’il me fut difficile de lire ce livre d’une traite. J’ai en effet dû m’arrêter tous les deux-trois chapitres, histoire de respirer un peu. J’en ressors grandie d’une nouvelle expérience et d’une perspective de vie différente.
Je tiens à remercier le concours Masse Critique de Babelio et les Éditions du Blé de Saint-Boniface pour cette superbe découverte qui ne laisse pas de glace, et qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur une époque (les années 60) et une province (le Québec) à travers l’écriture envoutante de l’auteure. J’ai aussi pu découvrir cette formidable maison de publication manitobaine qui semble regorger de pépites littéraires canadiennes.
D’abord dubitative de cet essai autofictionnel, je suis entrée dans l’histoire de cette femme dont le questionnement reste universel. Professeur d’université, Claudine Potvin en garde un style particulier d’écriture, parfois plus parlé qu’écrit, et rempli de références et de citations. De ce côté, j’ai eu l’impression de retourner sur les bancs de la fac, à écouter un cours sur le genre féminin-féministe.
Les premiers chapitres restent choquants, à l’image de la jeunesse perdue de l’auteure. Mon intérêt est monté au fur et à mesure, et au tiers du livre, j’étais happée par cette histoire (extra)ordinaire. Cependant, je dois avouer que les vérités de l’auteure, ainsi que son parcours, sont engageant, trop engageant peut-être, et qu’il me fut difficile de lire ce livre d’une traite. J’ai en effet dû m’arrêter tous les deux-trois chapitres, histoire de respirer un peu. J’en ressors grandie d’une nouvelle expérience et d’une perspective de vie différente.
Je tiens à remercier le concours Masse Critique de Babelio et les Éditions du Blé de Saint-Boniface pour cette superbe découverte qui ne laisse pas de glace, et qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur une époque (les années 60) et une province (le Québec) à travers l’écriture envoutante de l’auteure. J’ai aussi pu découvrir cette formidable maison de publication manitobaine qui semble regorger de pépites littéraires canadiennes.
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pour ma participation à la Masse critique canadienne 2022 organisée par Babelio, j’ai eu la chance de recevoir La Librairie des Insomniaques de Lyne Gareau. En ce sens, je tiens à remercier Babelio de mettre en lumière la littérature québécoise et la littérature canadienne avec cette Masse critique, mais aussi Les Éditions du blé qui m’ont fait parvenir le bouquin. À l’intérieur du livre, la maison d’édition a gentiment déposé à une belle carte de remerciement. Cela fait toujours plaisir d’en recevoir une.
Tout d’abord, qui est Lyne Gareau?
Selon Les Éditions du blé :
«Originaire du Québec, Lyne Gareau habite en Colombie-Britannique où elle partage son temps entre l’île de Saturna et Vancouver. Après avoir enseigné le français à l’université pendant plusieurs années, elle se consacre maintenant à l’écriture. Elle a fait paraître des textes dans les revues Virages et Moebius, et a publié des nouvelles dans BREF, un recueil regroupant des textes de 62 auteurs de la francophonie. Son premier roman, La Librairie des Insomniaques, est paru en décembre 2017 aux Éditions du Blé et un roman jeunesse, Isalou, en 2019 aux Éditions des Plaines. En 2020, Lyne publie une biographie pour les jeunes au sujet d’Emily Carr et un recueil de nouvelles intitulé Le Chat Janus. En mai 2022, elle publie son troisième roman, Les Didascalies, roman-théâtre, ainsi que La planète des épaulards, roman jeunesse aux éditions Pacifique Nord-Ouest jeunesse.
Site internet de l’autrice : https://lynegareau.ca »
Mon expérience de lecture
Dans ce roman, il est question d’un homme Alex, un ermite des temps modernes, qui marche un soir dans sa ville alors qu’il est incapable de dormir et il découvre grâce à un chat gris La Librairie des Insomniaques. Entre lui et ceux fréquentant l’endroit consacré aux livres se tisse au fil du temps une belle relation d’amitié. Cette histoire se déroule dans un futur imaginé où règne la désolation et une sorte d’homme nouveau (micropucé) s’est adapté à un régime de plus en plus terrifiant. D’ailleurs, la nature, les animaux n’existent presque plus.
«Frank reconnut les contours de l’ile et put orienter le bateau vers une anse où il serait à l’abri. Il s’était préparé au changement et, comme tout le monde, il avait vu les images aux actualités, mais il reçut tout de même un grand coup de poing au coeur lorsqu’ils atteignirent la terre. Les rives gluantes. L’odeur de pourriture au diesel. Les rochers de grès noircis. Et surtout, surtout l’absence! Le silence des oiseaux de mer et des parfums de la forêt. Le manque de verdure et de fraîcheur. La disparition des grands cèdres, morts de soif depuis si longtemps que même leurs carcasses desséchées s’étaient évanouis dans la poussière. (p. 138)
En ce sens, j’ai été entraînée dans une dystopie sombre mais où règne le pouvoir de l’amitié et de l’amour. L’importance aussi des livres est au coeur du récit car ces derniers sont tous désormais numériques. Il faut découvrir La librairie des insomniaques pour avoir accès à un monde souterrain où les amoureux des bouquins peuvent échanger sur leur passion et en tenir dans leurs mains.
«Ce sont les livres qui nous trouvent». (p. 128)
J’ai passé un excellent moment de lecture avec Alex, Viateur. Julie-Anne, Frank et Balwinder. Ils m’ont fait découvrir une librairie qui n’ouvre que la nuit pour des insomniaques en quête d’un peu de beauté dans ce monde où tout a basculé.
«Les amis trinquèrent à l’arbre, à la soirée qui s’achevait, aux étoiles, aux fleurs, aux invités, à l’espoir, à la littérature, à la musique et à Alex. » (p.71)
Je recommanderais certainement ce livre à ceux désirant passer un agréable moment de lecture avec des insomniaques excentriques et où les effets de réel côtoient ceux de l’imaginaire. Vous aurez un beau mystère à résoudre. Lyne Gareau possède une plume poétique et elle sait développer une intrigue et jouer avec son lecteur.
https://madamelit.ca/2022/11/07/madame-lit-la-librairie-des-insomniaques-de-lyne-gareau/
Lien : https://madamelit.ca/2022/11..
Pour ma participation à la Masse critique canadienne 2022 organisée par Babelio, j’ai eu la chance de recevoir La Librairie des Insomniaques de Lyne Gareau. En ce sens, je tiens à remercier Babelio de mettre en lumière la littérature québécoise et la littérature canadienne avec cette Masse critique, mais aussi Les Éditions du blé qui m’ont fait parvenir le bouquin. À l’intérieur du livre, la maison d’édition a gentiment déposé à une belle carte de remerciement. Cela fait toujours plaisir d’en recevoir une.
Tout d’abord, qui est Lyne Gareau?
Selon Les Éditions du blé :
«Originaire du Québec, Lyne Gareau habite en Colombie-Britannique où elle partage son temps entre l’île de Saturna et Vancouver. Après avoir enseigné le français à l’université pendant plusieurs années, elle se consacre maintenant à l’écriture. Elle a fait paraître des textes dans les revues Virages et Moebius, et a publié des nouvelles dans BREF, un recueil regroupant des textes de 62 auteurs de la francophonie. Son premier roman, La Librairie des Insomniaques, est paru en décembre 2017 aux Éditions du Blé et un roman jeunesse, Isalou, en 2019 aux Éditions des Plaines. En 2020, Lyne publie une biographie pour les jeunes au sujet d’Emily Carr et un recueil de nouvelles intitulé Le Chat Janus. En mai 2022, elle publie son troisième roman, Les Didascalies, roman-théâtre, ainsi que La planète des épaulards, roman jeunesse aux éditions Pacifique Nord-Ouest jeunesse.
Site internet de l’autrice : https://lynegareau.ca »
Mon expérience de lecture
Dans ce roman, il est question d’un homme Alex, un ermite des temps modernes, qui marche un soir dans sa ville alors qu’il est incapable de dormir et il découvre grâce à un chat gris La Librairie des Insomniaques. Entre lui et ceux fréquentant l’endroit consacré aux livres se tisse au fil du temps une belle relation d’amitié. Cette histoire se déroule dans un futur imaginé où règne la désolation et une sorte d’homme nouveau (micropucé) s’est adapté à un régime de plus en plus terrifiant. D’ailleurs, la nature, les animaux n’existent presque plus.
«Frank reconnut les contours de l’ile et put orienter le bateau vers une anse où il serait à l’abri. Il s’était préparé au changement et, comme tout le monde, il avait vu les images aux actualités, mais il reçut tout de même un grand coup de poing au coeur lorsqu’ils atteignirent la terre. Les rives gluantes. L’odeur de pourriture au diesel. Les rochers de grès noircis. Et surtout, surtout l’absence! Le silence des oiseaux de mer et des parfums de la forêt. Le manque de verdure et de fraîcheur. La disparition des grands cèdres, morts de soif depuis si longtemps que même leurs carcasses desséchées s’étaient évanouis dans la poussière. (p. 138)
En ce sens, j’ai été entraînée dans une dystopie sombre mais où règne le pouvoir de l’amitié et de l’amour. L’importance aussi des livres est au coeur du récit car ces derniers sont tous désormais numériques. Il faut découvrir La librairie des insomniaques pour avoir accès à un monde souterrain où les amoureux des bouquins peuvent échanger sur leur passion et en tenir dans leurs mains.
«Ce sont les livres qui nous trouvent». (p. 128)
J’ai passé un excellent moment de lecture avec Alex, Viateur. Julie-Anne, Frank et Balwinder. Ils m’ont fait découvrir une librairie qui n’ouvre que la nuit pour des insomniaques en quête d’un peu de beauté dans ce monde où tout a basculé.
«Les amis trinquèrent à l’arbre, à la soirée qui s’achevait, aux étoiles, aux fleurs, aux invités, à l’espoir, à la littérature, à la musique et à Alex. » (p.71)
Je recommanderais certainement ce livre à ceux désirant passer un agréable moment de lecture avec des insomniaques excentriques et où les effets de réel côtoient ceux de l’imaginaire. Vous aurez un beau mystère à résoudre. Lyne Gareau possède une plume poétique et elle sait développer une intrigue et jouer avec son lecteur.
https://madamelit.ca/2022/11/07/madame-lit-la-librairie-des-insomniaques-de-lyne-gareau/
Lien : https://madamelit.ca/2022/11..
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