Coronet Books [corriger]

On suit Lizzie (qui raconte l'histoire, donc à la première personne), au départ à l'université et sa relation avec l'américain Brian, ainsi que ses deux meilleurs amis Bill et Mary. On a ensuite un flashforward jusqu'à 6 ans plus tard. Lizzie et Brian ont gardé contact par mails, mais Lizzie lui a menti sur sa vie (son travail, son appartement, son temps libre...). On voit également la relation de Lizzie et Mary, et l'évolution de cette dernière. Et puis Lizzie recoit un appel de Brian, qui lui annonce qu'il va venir à Londres et aimerait donc passer quelques jours avec lui. S'ensuit toute une batterie d'événements, car Lizzie ne souhaite pas révéler la vérité à Brian, mais lui faire croire qu'elle a effectivement un boulot qui fonctionne et dans lequel elle croise des célébrités, un salaire conséquent, et un magnifique appartement.



J'ai bien aimé l'histoire, légère et drôle par moments. J'ai cependant trouvé que le point de vue de Lizzie, c'était "être riche c'est ce qui est le mieux", car elle critique même parfois son petit ami, qui n'est "que" comptable et a parfois du mal à joindre les deux bouts. Son avis sur la question va changer à la fin, mais au départ, elle veut être avec quelqu'un de riche, et je trouve cet argument totalement nul ; on n'est pas censé aimer quelqu'un pour son argent...



J'ai bien aimé voir Mary, son évolution. Sa relation avec Lizzie est un peu tendue, mais on apprend vers la fin certains éléments qui nous permettent de comprendre.



Brian est quand à lui évidemment resté le même qu'à l'université : beau, charmant, gentil... Un peu trop cliché, même si c'est ce qui fait de ce livre un roman léger !



J'ai bien aimé la fin de l'histoire également : Lizzie ne sort pas toute rose de tous ses mensonges !



En bref, un roman un peu cliché (qui a veilli aussi, il date de 2000 !) mais une lecture agréable et légère, sans prise de tête !

Le milieu de la finance n’est pas ma tasse de thé, le roman entre malheureusement pas trop dans les détails. Les dialogues ne sont pas dingues mais suffisent à maintenir l’intrigue intéressante, les chapitres courts continuent de donner un bon rythme. Les personnages ne sont pas marquants en revanche.

La lecture en anglais et moins intuitive pour moi donc à moi d’avoir une histoire vraiment bonne, je reste souvent sur ma faim, c’est le cas ici. La fin m’a déçu, elle est prévisible vers le milieu du roman, pourtant il y a eu de bons rebondissements et les magouilles des banquiers de la City offraient un large choix de fins plus intéressantes.

Petit thriller centré sur la veuve du Président des Etats-Unis : que peut-elle faire pour démêler l'affaire qui a empoisonné les derniers jours de son mari ? Elle patauge avec quelques maigres indices, tout comme le journaliste tombé dessus par hasard. Leurs ennemis sont violents et ils progressent peu à peu, naviguant entre fonctionnaires zélés et millionnaires prêts à tout.

Polar pas désagréable, questionnant le pouvoir de l'image par rapport à l'argent, et rappelant que l'Amérique de l'an 2000 n'a pas exactement les mêmes valeurs morales que la France d'aujourd'hui.