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Le nécromanchien

John Morose est un artiste maudit, torturé, manquant d’assurance, toujours dans son vieux peignoir difforme, il n’a aucun succès, alors que son voisin, Hans Dubonheur, beau, hypocrite et prétentieux, fait un tabac avec ses peintures de chats. L’histoire contient tous les clichés qui m’insupportent, le thème de l’artiste maudit, les petits chats mignons, l’accomplissement de soi, le fantôme bienveillant qui vient aider le gentil de l’histoire, en plus Hans Dubonheur à une gueule de personnage de manga, sourire Colgate, c’est kitschissime, sirupeux, mais en réalité l’histoire n’est ni touchante ni émouvante, elle est juste génialement ridicule.



C’est à lire évidemment au second degré, et là, c’est du bonheur (non, pas ce connard de Hans, juste du bonheur). Le dessin est dans le ton, trash et sirupeux à la fois, la couverture reprend la planche du petit chien qui court vers son maître, j’ai envie de lui faire des papouilles, et je me trouve ridicule, comment puis-je marcher avec de telles niaiserie, Matthias Arégui se moque, surtout des thèmes évoqués, mais aussi de notre capacité à entrer dans ce jeu. Il va y placer ses sarcasmes jusque dans les détails, on peut voir certaines peintures des deux artistes, c’est absolument effroyable, je pense que parler du succès d’un peintre en représentant ses peintures est le truc le plus casse-gueule qui soit pour un auteur de bande dessinée, Matthias Arégui met ses gros sabots, sans complexe et ça donne du lourd, dans tous les sens du terme, et tout est comme ça, bourrin, kitsch et totalement hilarant.
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Le Visage de Pavil

L'ambiance est un peu froide, le graphisme offre une certaine raideur, le trait est régulier, le style épuré, il utilise une gamme limitée de couleurs, en aplat ou en discrets dégradés, il règne une silence dans ces illustrations.



Pavil vient de l'Empire, il tombe en panne avec son aéroplane et s'échoue à Lapyoza, bien au sud de l'Empire, Lapyoza n'appartient pas à l'Empire, un village indépendant qui vie en quasi autarcie. Il se retrouve coincé pour un moment dans cette communauté. et sympathise alors avec Yüni et va tenter de comprendre cette société, les secrets du lieu. Est-il un simple naufragé, un archéologue ou encore un espion.

C'est un récit de genre science-fiction, mais on ne saura pas grand chose sur l'évolution du monde, c'est proche du post-apocalyptique mais on ne peut savoir si le monde a un rapport avec le nôtre ou pas.



J'ai aimé cette aspect archéologique, on découvre des artefacts technologiques d'une civilisation ancienne, plus avancée. Jeremy Perrodeau nous entraîne dans cette recherche, qui se transforme en introspection, nous laissant sur une fin ouverte, sans doute un peu trop, au risque d'en décontenancer plus d'un, mais pour moi, c'est la bonne fin, recentrant sur une réflexion aussi plus vaste, sur le rôle de l'humain, des traditions, des croyances. Ça m'a fait penser aux univers d'Ursula K le Guin, et croyez-moi, c'est un beau compliment.
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Ducky Coco

Avec son humour habituel mais jamais répétitif, la dessinatrice française signe un western désopilant peuplé d'animaux en tout genre.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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