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Ginette Kolinka : Récit d'une rescapée d'Auschw..

Dans ce roman graphique, nous suivons Ginette Kolinka qui relate les années difficiles de la Seconde Guerre mondiale, le tout illustré par des traits simples, presque enfantins, en noir et blanc.

Cette femme remarquable raconte les horreurs qu'elle a endurées : son arrestation, sa déportation, la perte de ses proches. Aucune épreuve ne lui a été épargnée : maladie, violence, humiliation, constituaient son quotidien dans le camp. Plus que vivre, elle survivait. Ces épreuves l'ont endurcie, et c'est grâce à sa force de caractère et sa ténacité qu'elle a réussi à s'en sortir, non sans mal.

Si l'on pense déjà connaître les grandes lignes des récits de déportation, Ginette Kolinka nous offre un témoignage brut et poignant qui vient enrichir notre compréhension, malgré sa pudeur lorsqu'elle raconte son histoire.



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Emily Dickinson

Emily est née, a vécu et est morte à Amherst, dans le Massachusetts. Enfant, elle a découvert qu’écrire était son talent, mais surtout sa survie. « Les mots sont des trésors. » (p. 12) Jeune fille assez solitaire, aux attachements fougueux, elle exprime un mysticisme particulier au contact de la nature et des mots. « La création est un mystère parfait, j’en tombe amoureuse d’un amour absolu. » (p. 33) Profondément marquée par la perte d’êtres chers, Emily s’enferme de plus en plus et finit par ne plus quitter sa chambre, recluse volontaire dédiée à la poésie. « Le mot est absolu. Tout mon monde est créé. Tout mon monde est création. Je n’ai besoin de rien d’autre. Dieu, quand j’écris, je te comprends. » (p. 86)

Cette poétesse n’en finit pas de me fasciner. Son œuvre est complexe et j’avoue ne pas tout comprendre, mais je suis touchée. Cette bande dessinée m’a donné envie de relire la poésie d’Emily Dickinson. Le dessin de Liuba Gabriele est superbe et me rappelle celui de Georgia O’Keeffe pour ses fleurs qui n’en finissent pas se déployer et ses cieux mauves vibrants. La couleur a un grain poudré qui apporte une douceur infinie aux images. J’ai glissé entre les pages avec délectation.

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Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'a..

Lu en 2022. Un album que l'on avait acheté pour le lycée, publié par une maison d'édition indépendante.

Un titre qui peut laisser dubitatif, mais qui cache une histoire bien plus sombre et triste (maltraitance conjugale) qu'il n'y paraît. Le graphisme, particulièrement soigné et délicat, m'avait plu.
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