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Dernières critiques
Puynègre

Je n'ai pas lu Fontbrune auquel Puynegre fait suite, c'est donc avec ce dernier que j'ai fait connaissance avec Adeline. La jeune trentenaire est devenue usufruitière du domaine au décès de son mari. Les premières pages de l'ouvrage rappellent les liens profonds qui unissaient les époux, des liens quasi-parfaits dans cette première moitié du XIXe siècle corseté par les conventions sociales. Quand l'amour repointe le bout de son nez, la jeune femme, profondément attachée à la terre, fait tout pour le reléguer au plus profond de son être faisant passer les intérêts du domaine avant tout, veillant au grain ici et au bien-être de tout un chacun. Le contexte historique est très présent tout au long du roman, politique, culturel - les personnages principaux croisent tour à tour Stendhal, Eugène Sue, Prosper Mérimée, etc - et social mais sans lourdeur, servi par l'histoire mais aussi à son service. L'écriture de Brigitte Le Varlet est tout en sensualité, qu'il s'agisse de décrire les retrouvailles entre les deux amants ou le lien d'Adeline avec la terre ou même la description d'une nature morte dans un musée. Bref un roman à la fois désuet et moderne, aux personnages attachants et fouillés dans un monde en pleine mutation.
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Quatrevingt-Treize

Royalistes contre républicains, ceux qui vendent les fusils, ceux qui se retrouvent devant. Pour les uns de l’antipathie, pour les autres un gros penchant. Comme Michel Fugain, Victor Hugo a choisi son camp. Mais là où l’auteur se distingue, c’est dans la profondeur de ses personnages, dont il nuance les motivations, lui permettant d’aborder le thème de la morale dans ce contexte marqué par la violence des convictions. D’abord avec Lantenac, représentant l’ancienne France, bourru, attaché à la monarchie comme l’auteur de cette critique à son ex. Puis Gauvain, commandant en chef d’une troupe républicaine, héro de guerre, humaniste, dont l’unique défaut est la clémence. Enfin Cimourdain, précepteur de ce dernier. La combinaison de ces trois esprits permet à Hugo d’écrire des pages magnifiques, teintées de philosophie, dans un ultime roman où l’aspect historique suffisait à faire du texte une œuvre majeure. Seul défaut apparent : le traitement des enfants. La petite Georgette, vingt mois, est presque bilingue et doté de capacités physiques supérieures à celles d’un collégien actuel. Je m’attendais presque à la voir se rouler une clope, accoudée à la fenêtre de la pièce où elle demeure enfermée, méditant sur l’avenir de cette France menacée de l’intérieur et de l’extérieur.
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Les fables de Jean de la Fontaine

Elles ne se lisent pas, elles se savourent. Elles ne se critiquent pas, elles se méditent...J'ai eu plaisir à en redécouvrir certaines à travers l'apprentissage de mes enfants. Certes, la langue est ardue, mais la morale jubilatoire à décrypter. Intemporelles !!
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