Light in Box Editions [corriger]

J'ai été séduite par tout ce qui concerne les réalités virtuelles, par le système d'hologramme ainsi que par quantité de détails technologiques tout au long de l'histoire, surprise aussi par la richesse de cet univers de science-fiction. Le monde crée par Marc Sauer est très bien construit, les annotations en bas de page permettent de découvrir tous les changements qui ont eu lieu après notre ère, par petite dose, sans assommer le lecteur.



A la fin du roman on trouve même une chronologie des évènements de 2158 à 2552 expliquant la naissance des cités sous-marines, revenant sur les différentes guerres, le déluge, le changement de certaines institutions, la création de corporations, d'un groupe de militants écologistes... Tout s'imbrique à merveille, l'immersion est quasi immédiate. Aucune difficulté, la lecture est agréable du début à la fin.



Bien écrit, avec de l'action, de nombreux rebondissements, du suspens, et incitant à la réflexion, j'ai été captivée et agréablement étonnée par la tournure prise par l'histoire, qui ne se limite pas à une créature venue faire la morale aux êtres humains dans un monde futuriste. Les thèses écologiques résonnent forcément à nos oreilles, on ne peut que se sentir concernés par l'avenir de la planète. L'auteur pointe du doigt un certains nombre de réalités, à prendre au sérieux, sans alourdir son roman.



Je ne peux que vous conseiller de commencer cette série originale et à l'intrigue palpitante. J'espère que vous l'apprécierez autant que moi. Personnellement, je ne vais pas tarder à me procurer la suite, impatiente de découvrir ce qui va arriver à Poema, Pandora ainsi qu'au reste du monde.
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Poil'dur est un yéti mais pas juste un yéti comme il en existe tant, c'est un gentil yéti. Il est tellement gentil qu'il veut faire plaisirs à sa soeur en lui préparant pour son anniversaire de la croumbale aux pifroutes qui est son gateau préféré.



Malheureusement pour Poil'dur rien ne va se passer comme prévu et ça c'est heureusement pour nous sinon il n'y aurait pas d'histoire et moi je n'aurai pas eu l'occasion d'apprécier les dessins de Laurian Roo.



Place à la critique:



Mon avis d'adulte: Si j'ai trouvé les dessins, la palette de couleurs et l'univers de notre gentil yéti bien sympa, je suis plutôt mitigée face à l'histoire, pas qu'elle ne soit pas interessante mais la morale est à mon gout un peu lourde. De plus le rythme fait qu'elle n'est pas évidente à lire à voix haute. Sinon il faut signaler que les jeux de mots sont très drôles et la carte représentant les villages est particulièrement belle. Les jeux à la fin est un petit bonus que j'ai apprécié.



L'avis de loulou 5 ans: Moi ce que j'ai aimé c'est quand le méchant yéti pleure très fort parce qu'il a fait une grosse catastrophe.





L'avis de bébé 3ans: il est rigolo, il a des gros pieds et il est gentil, et son gateau il est rigolo.



Voilà, un grand merci à Babelio et aux éditions du poisson cube pour cette opération masse critique.

Merci tout d’abord aux Editions du Poisson Cube, grâce à qui j’ai pu lire le premier tome de cette trilogie, dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio. Le synopsis qui promettait un mélange de réalité virtuelle, thématiques écologiques et réalité virtuelle m’a tout de suite tapé dans l’œil, tout comme la très chouette couverture. Malgré un début un peu mou, cette lecture a su me convaincre.



L’histoire débute alors qu’un pêcheur repêche un mystérieux cocon dont éclora un étrange jeune homme, Poéma, apparemment amnésique. Les 60 premières pages du livre sont un peu lassantes. Même si elles permettent de se familiariser un peu avec l’univers, il ne s’y passe pas grand-chose et on se demande où l’auteur veut en venir. Les choses s’accélèrent ensuite et on n’a de cesse d’en savoir plus sur Poéma, sur qui il est et ce qu’il veut. Je n’ai pas trouvé l’intrigue particulièrement trépidante, mais elle soulève d’intéressants questionnements et ne laisse pas le temps de s’ennuyer. La fin amène ce qu’il faut d’éléments nouveaux pour donner envie de lire la suite. On pourrait également noter une certaine naïveté dans les rebondissements ou les réactions des personnages qui fait que quelques situations tombent à plat, mais il est globalement facile de passer un très bon moment en compagnie de cette lecture.



Je n’ai pas trouvé Poéma spécialement attachant, mais je me suis quand même laisser aller à le suivre avec beaucoup de plaisir. ll a été particulièrement agréable de découvrir l’univers à travers son regard tout neuf. Marc Sauer a ici créé un monde très original et cohérent, avec sa propre histoire, ses règles et ses populations. Qui de plus est, les questions d’écologie y tiennent une place vitale. C’est plus qu’il n’en fallait pour me conquérir. On découvre donc un nouveau visage de notre planète, ravagée par les excès de l’homme qui continue pourtant à l’exploiter sans vergogne. Réfugiée dans de gigantesques cités aériennes et sous-marines, la grande majorité de la population vit complètement déconnectée de la réalité. Faune et flore ont majoritairement disparues, on ne se nourrit plus que par aliments de synthèse et la fuite dans la réalité virtuelle par le biais d’avatar semble être la nouvelle mode. C’est cet univers que Poéma va peu à peu découvrir, soulevant toujours les bonnes questions. De l’anticipation donc, mais tournée de façon très intelligente. A chaque page on a envie d’en savoir plus le fonctionnement de ce nouveau monde, sur les raisons de son existence et ses dynamiques, d’autant que les nouveaux éléments introduits sont toujours expliqués avec beaucoup de clarté.
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