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L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt

C'est assez récemment que j'ai fait connaissance avec Jack London, grâce à son merveilleux « Croc-Blanc ». Il était inévitable que je revienne vers lui, tout comme je suis sûre et certaine aujourd'hui que je n'en ai pas encore terminé avec lui. Quand on sait que Jack London détestait écrire, qu'il le faisait parce qu'il fallait bien gagner sa vie, on ne peut que se demander ce que ses récits auraient été s'il les avait écrits avec plus de passion. Le monsieur n'aimait pas ça, toujours attiré par de multiples aventures et contrées à découvrir, mais il faut bien lui reconnaître qu'il le faisait extrêmement bien malgré tout.



Et pour nous pondre « L'appel de la forêt », c'est de son voyage en Alaska parmi les chercheurs d'or qu'il s'est inspiré. Et en un sens, je trouve qu'il fait aussi pas mal écho avec « Croc-Blanc ». Mais là où l'on assiste à la transformation d'un chien-loup à l'état sauvage vers la domestication, c'est tout l'inverse qui se produit pour Buck, notre héros de « L'appel de la forêt ».



Buck avait une vie paisible auprès du juge Miller, avant qu'il ne soit trahi et vendu par le jardinier de la demeure familiale. Dressé et battu en conséquence, Buck n'a d'autres choix que d'apprendre vite. Et alors qu'il découvre le Grand Nord et son climat hostile, en tant que chien de traîneau, se réveille en lui, au fil des jours et des nuits glaciales, son instinct primitif. Résonne en lui, de plus en plus fort, ce qu'il nomme l'Appel, ce son qu'il reconnaît sans savoir ce qu'il est vraiment...



Bien que le processus soit inversé au niveau de l'intrigue, les thèmes sont les mêmes que dans « Croc-Blanc » : nature sauvage dominante, climat hostile, loi du plus fort, cruauté des hommes. Buck découvre la dureté de la vie et ce que les hommes et ses congénères sont capables de méchancetés. Mais pas uniquement, heureusement. Il sera également très aimé de son dernier maître, et apprendra de ce fait la signification des mots amour, respect et fidélité.



Le récit est court et se lit donc relativement vite. Il n'en est pas moins captivant et émouvant. Je me suis tout de suite attachée à Buck et j'ai pris plaisir à le suivre dans ses (més)aventures et sa lutte pour la vie, dans sa transformation en un animal primitif. L'atmosphère et le climat sont palpables tout du long. J'ai eu froid, j'ai senti la fatigue et l'épuisement après des journées interminables, j'ai senti les coups de bâton et de fouets, et j'ai également perçu ce lien indéfectible entre Buck et Thornton, tout comme j'ai entendu cet Appel qui gronde au plus profond de chacun...



« L'appel de la forêt » est aussi beau que « Croc-Blanc », sans l'effet de surprise puisqu'ici je me doutais dans quoi je mettais les pieds, et avec un petit je-ne-sais-quoi qui m'a un poil dérangée (venant sans doute du fait que Buck est prédestiné dès le début à la vie sauvage, portant en lui les gènes de ses ancêtres préhistoriques). L'histoire de Buck n'en est pas moins belle et dure, écrite d'une plume délicate, sachant aussi bien dépeindre l'ambiance et le milieu abrupts que les ressentis et comportements instinctifs.



Une belle lecture, que je n'hésiterai pas à relire dans quelques années.

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Les Malheurs de Sophie

Les bêtises de Sophie

Ce roman célèbre retrace toutes les bêtises qu'une enfant de 4 ans peut imaginer. Je regrette les scènes de maltraitance (voire de torture) faites aux animaux. L'écriture est belle et malgré le côté un peu répétitif des "idées" imaginées par Sophie, on se surprend à tourner les pages jusqu'à la fin.
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Mortelle Adèle, tome 2 : L'enfer, c'est les a..

« L’enfer, c’est les autres » : je pensais à Sartre avant, dorénavant celui-ci s’est fait supplanter par Mortelle Adèle.



Les relations avec les autres, et particulièrement ceux qu’Adèle aime, et il faut dire qu’il n’y en a pas beaucoup, sont le liant des gags de ce tome des aventures de Mortelle Adèle. Mais, qui dit liant ne dit pas au centre, et j’ai été assez surprise que la thématique n’ait pas été beaucoup filée : il y assez peu de sketchs sur cette thématique !

Tous trahissent la misanthropie de cette petite fille pas comme les autres, qui laisse entrevoir ceci dit une certaine tendresse, bien malgré elle, pour ses parents. Preuve que la petite teigne n’est pas en acier trempé, ou alors que l’armure a quelques failles.



Certains gags sont assez drôles, d’autres m’ont laissée plus de marbre alors que mes enfants, qui lisaient sur mon épaule, s’esclaffaient, preuve qu’ils sont bien calibrés pour leur cible. De là à comprendre tout le foin qu’il y a autour de Mortelle Adèle, ce serait beaucoup dire, mais je comprends quand même ce qu’il y a de salutaire et de rafraîchissant dans cette petite fille rebelle qui brise toutes les attentes que la société attend habituellent des enfants.



Pourquoi est-elle si méchante ? Parce que !!

Allez, poussez-vous les moches !
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