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La comédie à l'italienne : Ettore Scola, Dino Risi, Luigi Comencini, Mario Monicelli
Liste créée par palamede le 20/01/2016
8 livres.

Ce mois de janvier est une fois de plus marqué par la disparition d'un personnage célèbre, celle du grand cinéaste italien Ettore Scola, réalisateur entre autres des inoubliables : Une journée particulière, Nous nous sommes tant aimés ou bien encore, Affreux, sales et méchants. Ettore Scola était né le 10 mai 1931 à Trevico et il est mort le 19 janvier 2016 à Rome.



1. L'Histoire de l'Italie à travers l'oeuvre d'Ettore Scola
Charles Beaud
4.00★ (3)

Cinéaste et scénariste majeur de la comédie italienne, Ettore Scola a été l'auteur de films qui font pleinement partie du panthéon du cinéma italien. Nous nous sommes tant aimés (1974), Affreux, sales et méchants (1976), Une journée particulière (1977) et La Terrasse (1980) ont permis au réalisateur d'accéder à une reconnaissance critique et publique internationale. L'Histoire contemporaine de son pays (du fascisme au miracle économique), mais aussi l'évolution artistique du cinéma italien, constituent des thèmes majeurs de son cinéma. Une cinématographie qui se caractérise par une grande variété formelle, une profonde fantaisie et une représentation très cohérente de l'histoire et de la société italiennes.
2. Ettore Scola : Une pensée graphique
Jean Antoine Gili
4.00★ (2)

Scénariste puis réalisateur italien, Ettore Scola a produit une oeuvre généreuse, exigeante et populaire à la fois.Au fil des années, se dessinent des films dont les genres très différents gardent en commun une belle humanité. A la source même de son inspiration, cette édition permet de comprendre mieux le travail de cet auteur, ce créateur libre et imaginatif dont l'acuité révèle les engagements à la fois intellectuels et moraux.
3. Mes monstres
Dino Risi
3.50★ (19)

Dans Mes monstres, le réalisateur italien, mort en 2008, raconte, grâce à des anecdotes, ses digressions et ses regrets. Des Mémoires en forme de conte... Ses souvenirs jouent à saute-mouton. Ils ressuscitent sur le clavier de son Olivetti Studio 46. Risi pensait ne pas survivre à l'an 2000. Il est parti en 2008, à 92 ans, a rédigé ces pages en 2004. On y découvrira son don de conteur, son goût de la digression, sa modestie et ses regrets... Des remords ? «J'aurais voulu être irrésistible comme Cary Grant, intelligent comme Einstein et j'aurais aimé danser comme Fred Astaire.» Au lieu de ça, il a fait rire l'Europe entière. L'humour continuait à rafler la mise : «L'unique gymnastique à laquelle je m'adonne, c'est de presser mon jus d'orange à la main.»... Nous vous avons tant aimé, Dino Risi. Ciao. (Eric Neuhoff - Le Figaro du 9 janvier 2014)
5. Pietro Germi et la Comedie a l'Italienne Cinema Satire et Societe
Charlotte Leclerc-Dafol
Dans les années 1960, des cinéastes italiens entreprennent d'utiliser le rire et le cynisme pour faire évoluer les mentalités de leurs concitoyens. Avec Divorce à l'italienne, Séduite et abandonnée et Ces messieurs dames, trois comédies satiriques en prise avec les moeurs et les lois les plus archaïques du pays, Pietro Germi devient l'une des grandes figures de ce mouvement et atteint une immense notoriété qui invite à se questionner sur son véritable pouvoir d'influence dans la société, sur ses propres intentions politiques et sur les moyens dont il disposait pour arriver à ses fins. En se référant aux trois films et à de nombreuses sources écrites, il s'agit d'analyser, au-delà du cas de Germi, l'impact social de la "comédie à l'italienne". Cet ouvrage est issu d'un mémoire de recherche soutenu à Sciences Po Paris, sous la direction de Marc Lazar.
6. Le cinéma italien
Jean Antoine Gili
3.73★ (18)

À travers l’analyse d’une centaine de films emblématiques, Jean A Gili, dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, retrace l’histoire du cinéma italien, des films d’auteur aux films de genre, des comédies aux mélodrames, des péplums aux westerns, des films politiques aux tragédies de la criminalité organisée. Ayant, au fil des décennies, traversé des phases de crise et des moments de rayonnement intense, s’étant toujours soucié de transcrire les traditions dialectales et la diversité des cultures régionales, des Alpes à la Sicile, le cinéma italien est l’un des plus passionnants du monde, celui dont on ne finit pas de découvrir la richesse patrimoniale et le constant renouvellement, celui qui a sans doute le mieux témoigné d’un peuple avec ses déchirements et ses aspirations. Depuis les premiers films des opérateurs Lumière enregistrés dans la péninsule en 1896 jusqu’aux nouvelles affirmations du temps présent, le cinéma italien a connu toutes les vicissitudes de l’histoire, brillant de tous ses feux dès les années 1910, accompagnant les sombres années du fascisme puis les désastres de la guerre jusqu’à la reconstruction des années exaltantes du néoréalisme, avec Rossellini, De Sica, Visconti. Il s’est ensuite progressivement épanoui dans un âge d’or marqué par les films de Fellini, Antonioni, Rosi, Petri, Scola, Bertolucci, Bellocchio, Moretti … Après deux décennies de difficultés, il a retrouvé depuis le début des années 2000 un niveau digne de son prestigieux passé. De nouveaux talents sont apparus, Benigni, Giordana, Crialese, Garrone, Sorrentino … qui ont relancé une créativité prête à s’épanouir de nouveau.
7. Le cinéma italien : De 1945 à nos jours, crise et création
Laurence Schifano
5.00★ (8)

Comédies à l’italienne, péplums, westerns spaghetti, giallo, horror, les films transalpins ont souvent été dénigrés avant de susciter la reconnaissance de la critique et de faire naître de véritables cultes. Seul cinéma d’Europe à avoir pu rivaliser des années durant avec Hollywood, il n’en reste pas moins peu ou mal connu. Cet ouvrage a pour visée de fournir quelques repères essentiels à la compréhension d’une cinématographie ancrée dans des langues, dans des sources populaires et dans des traditions artistiques spécifiques. L’approche privilégiée ici est historique, le cinéma italien, aussi léger, comique ou mélodramatique soit-il, étant toujours resté étroitement lié aux conditions socio-historiques, aux contextes violents et instables, aux crises qui n’ont cessé de le déterminer et de l’inspirer.
8. Dictionnaire du cinéma italien
Mathias Sabourdin
4.00★ (6)

Entre réalisme et baroque, marxisme et catholicisme, films engagés et série B, le cinéma italien se distingue par son architecture complexe faite d'écoles, de genres et de sous-genres, superposant des modes de production et des esthétiques a priori inconciliables. A la lumière d'une relecture contemporaine des clivages et des courants qui l'ont traversé, cet ouvrage revient sur soixante-dix ans de création cinématographique en Italie, de la naissance du néoréalisme à nos jours, des Amants diaboliques de Luchino Visconti à Vincere de Marco Bellocchio, sans négliger l'apport des rêveries macabres de Dario Argento ou celui des documentaires siciliens de Vittorio De Seta. A travers les personnalités qui ont fait cette riche histoire (producteurs, réalisateurs, chefs opérateurs, compositeurs, décorateurs...) et une approche repensée des liens entre cinéma d'auteur et cinéma de genre, ce dictionnaire offre un regard neuf et passionné sur le cinéma italien. Premier livre français rassemblant autant d'éléments sur ces protagonistes majeurs et leurs filmographies, il s'adresse à tous les spectateurs désireux de replacer une oeuvre dans son contexte, de retrouver un lien, une opinion sur un film qu'ils connaissent ou souhaiteraient découvrir. Plus qu'un dictionnaire, il se veut un outil précieux pour démêler les fils de la mémoire cinématographique. Un ouvrage de référence, tant par sa rigueur encyclopédique que par son approche originale de somme cinéphitique à la subjectivité affirmée.
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