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Découvrir Charles Gleyre (1806-1874)
Liste créée par Dossier-de-l-Art le 03/05/2016
6 livres. Thèmes et genres : exposition temporaire , peinture , art , beaux-arts , musée d'orsay

Le musée d'Orsay présente à partir à partir du 10 mai la première exposition monographique française consacrée à Charles Gleyre. Bien que ce peintre d'origine suisse comptant parmi les principaux représentants de l'académisme en peinture soit aujourd'hui largement méconnu, il forma, en l'espace de 25 ans, plus de 500 élèves, des néo-grecs jusqu'aux futurs impressionnistes. Parmi les plus connus : Jean-Léon Gérôme, James McNeill Whistler, Claude Monet ou encore Auguste Renoir.



1. Charles Gleyre (1806-1874). Le romantique repenti
Aimée Brown Price
Catalogue officiel de l’exposition Charles Gleyre (1806-1874) Le romantique repenti au musée d'Orsay du 10 mai au 11 septembre 2016.La France n'a jusqu'à présent jamais consacré d'exposition monographique à Charles Gleyre. Pourtant, celui-ci occupe une place majeure dans la peinture académique à Paris au milieu du XIXe siècle. La perfection lisse de sa facture et ses sujets majoritairement mythologiques ont pu longtemps faire croire à un esthète froid, conventionnel et aveugle aux révolutions de son temps. Les recherches en histoire de l'art ont toutefois fait prendre conscience du rôle important de son atelier, dont sortirent tant Jean-Léon Gérôme que Claude Monet ou Fréderic Bazille.En outre, les relectures de son oeuvre, au premier rang desquelles figure l'analyse psychanalytique de Michel Thevoz publiée en 1980, ont fait réapparaitre les contradictions passionnantes de l'artiste comme de son oeuvre. Placée sous le signe du spleen et de l'idéal, l'exposition offre l'occasion, à travers les prêts majeurs du Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, de se replonger avec bonheur dans les illusions de l'académisme.
2. L'objet d'art - HS, n°101 : Charles Gleyre, le romantique repenti
L'Objet d'Art
5.00★ (2)

Tenant de l’académisme en apparence, le peintre d’origine suisse Charles Gleyre (1806-1874) compte parmi les nombreux artistes du XIXe siècle sacrifiés sur l’autel de la modernité, bien que le musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne ait régulièrement entretenu son souvenir. En réunissant près de 120 toiles et dessins, ­l’exposition du musée d'Orsay met en lumière un artiste singulier au tempérament indépendant, un romantique repenti capable de bousculer les codes.
3. Charles Gleyre : Le génie de l'invention
Catherine Lepdor
Peintre académique actif à Paris après 1838, ayant parcouru l'Italie et le Moyen-Orient, maître d'un atelier fréquenté notamment par les futurs impressionnistes, Charles Gleyre marque son époque à plus d'un titre. Républicain convaincu, de tempérament crépusculaire - pour reprendre la belle formule d'Henri Focillon -, dessinateur sévère dans la veine d'Ingres, séduit par l'éloquence romantique, Charles Gleyre se révèle surtout un inventeur inlassable de ''nouvelles'' iconographies, tant dans ses oeuvres néo-grecques que dans ses grands tableaux d'histoire moderne. Après une formation artistique dans l'atelier de Louis Hersent à Paris, puis à l'École des beaux-arts, Charles Gleyre, en 1828, se rend à Rome où il est un habitué du cercle d'Horace Vernet à l'Académie de France. En 1838, il entame un voyage autour du bassin méditerranéen (Sicile, Malte, Corfou, Albanie, Turquie, Grèce, Egypte, Liban) en tant que dessinateur engagé par un riche industriel américain, John Lowell Jr. En 1840, de retour à Paris après une absence de presque dix ans, il participe à la décoration du château de Dampierre sous la direction générale d'Ingres. En 1843, son tableau Le Soir ou Les Illusions perdues (Paris, musée du Louvre) remporte un succès majeur au Salon, et devient l'icône de toute une génération. A la faveur de cette réussite, Gleyre reprend l'atelier de Paul Delaroche où il enseigne gratuitement jusqu'en 1870 et où il accueille, entre autres, les futurs impressionnistes Bazille, Monet, Renoir, Sisley. Après un second succès au Salon de 1845, l'artiste voyage à Milan, Padoue et Venise. Il exécute des peintures d'histoire moderne pour le Canton de Vaud en Suisse, son pays d'origine. 1849 est l'année de sa dernière exposition au Salon où, pour protester contre le gouvernement de Napoléon III, il cessera de présenter ses oeuvres. Pendant les années 1850 et 1860, Gleyre se lie d'amitié avec des figures majeures du champ artistique, entre autres Gustave Flaubert, Alfred de Musset et Maxime Du Camp. Il se réfugie en Suisse en 1871 pendant la guerre franco-allemande. Affaibli, il retourne à Paris en 1872. Il meurt en 1874, laissant sur son chevalet une esquisse sur le thème du Paradis terrestre. Son meilleur ami et critique d'art Charles Clément hérite de ses oeuvres et, en 1878, publie la première biographie consacrée à l'artiste.
4. Charles Gleyre 1806-1874 (catalogue raisonné)
William Hauptman
Known chiefly for his role as a teacher of the leading Impressionists, Charles Gleyre (1806-1874) won great acclaim for his own paintings at home in Switzerland and abroad, eventually gaining recognition as the most eminent Swiss painter between Fuseli and Hodler. Gleyre can now be seen as a highly original artist working in a late romantic-classical vein. In these two volumes, William Hauptman presents the first detailed account of the artist's life and work since Clément's study in 1878, and the first catalogue raisonné of his paintings, drawings, and water colors. One of his aims is to explore the importance of Gleyre's art and influence in nineteenth-century France and Switzerland. Drawing on recently discovered documents, letters, and sketchbooks, Hauptman provides new information on Gleyre's extensive voyage to the Middle East, his unorthodox attitudes toward his own paintings and their exhibition, the originality of his major works for French and Swiss patrons, and his unconventional teaching career that spanned twenty-five years. The author pays particular attention to never- before-published material, including journals and diaries of friends and colleagues with whom Gleyre worked and traveled, and sketches Gleyre made for his American patron, John Lowell, Jr. Together these volumes examine and illustrate more than fifteen hundred works, ranging chronologically from Gleyre's youthful portraits and figure studies of 1825 to his last painting, said to have been retouched on the day of his death. The result is a rare, significant overview of a little-known artist whose work merits greater attention.
5. Gleyre : Étude Biographique et Critique
Charles Clément
4.00★ (2)

Biographie du peintre par l'un de ses plus proches amis.
6. Académisme et ses fantasmes
Michel Thévoz
Nous avons coutume d'envisager la production académique comme une "peinture à sujets", idéologique par son contenu, transparente quant à sa forme. Il est vrai qu'elle affecte une exactitude photographique. Mais la photographie ne s'est-elle pas réglée d'emblée sur des normes académiques de représentation ? Pour prévenir toute pétition de principe sur une objectivité décidément introuvable, il convient de renverser la perspective, et d'envisager l'"effet de réel" lui-même comme le grand fantasme idéologique de notre culture. Rien n'échappe à l'impérialisme de la visibilité spéculaire. Ainsi, on parle de peinture "littéraire" à propos de l'académisme, dans le temps même où des analyses sémiologiques établissent que le code de référence de la littérature réaliste est toujours pictural. Cette présomption mutuelle d'objectivité que les arts plastiques et la littérature s'offrent tautologiquement procède effectivement d'un système de récurrence généralisée constitutif du mirage réaliste. La peinture académique peut être alors interrogée comme le paradigme grossissant de ce dispositif spéculaire - ce que tente ce livre, à propos du peintre Charles Gleyre. Son tableau Les illusions perdues, mettant en scène les rêveries d'un poète aveugle, a bouleversé le public du Salon de 1843. La cécité hystérique de Gleyre lui-même, dont les tableaux apparaissent comme autant de fantasmes substitutifs, traduit électivement ce qu'avec Sartre on pourrait appeler une "névrose objective". La réimpression de ce livre, épuisé de puis plus de 10 ans, est liée à l'exposition sur Charles Gleyre qui se tiendra au musée d'Orsay à partir du 10 mai 2016.
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