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Critique de Renod


Alors qu'il se prélasse dans les bras d'une prostituée, Simon glisse la main sous son oreiller pour s'assurer de la présence de son Smith & Wesson. Il a tout intérêt à se montrer prudent. Après avoir participé au braquage d'une Poste centrale, il a commis l'indélicatesse de se sauver avec la part de trois complices. Ces derniers souhaitent bien évidemment le retrouver pour récupérer le magot et avoir une explication. Et c'est l'un d'entre eux qui justement défonce la porte de la chambre d'hôtel et lâche une rafale avec son pistolet-mitrailleur. Simon parvient à abattre Enrico-la-limace et à prendre la fuite. Pour se débarrasser des derniers complices et ne pas revivre ce type de mésaventure, il appelle ses deux frères à la rescousse : Xavier et Dome. le titre « Notre frère qui êtes odieux » vous laisse deviner que cet appel à la solidarité familiale n'est pas vraiment une bonne initiative… Cela augure du rififi entre arcans et entre frangins. le roman est écrit dans une langue argotique largement influencée par Albert Simonin. Mais ici, on quitte rapidement Paris pour gagner une province peuplée de ce que l'auteur s'amuse à nommer des « fonds de terroir ». A. D. G. n'a aucune fascination pour les truands qu'il dépeint comme des simples d'esprit dénués de tout scrupule. Il glisse des clins d'oeil à Manchette dont il moque l'intellectualisme pompeux et à Siniac en mêlant Luj inferman' et la Cloducque à son final apocalyptique. de l'action, de l'argot, des scènes baroques… Ce roman truculent vous fait découvrir une province insolite.
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