AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de anniefrance


Le Liban en guerre en 83; à Beyrouth, une petite fille attend calmement son "géant" de père qui vient la chercher à l'école quand les bombardements sont trop importants; curieusement, elle apprécie ces détonations qui lui permettent de quitter l'école qu'elle déteste et n'y est pas aimée car différente. Les propos de l'enfant et de son père alternent au fil des chapitres, il est peu question du petit frère et de la mère. Père et fille (pas nommés) s'aiment mais presque sans mots; ils partagent l'amour des plantes, même les prétendues mauvaises herbes. Ils ne se donnent pas la main: elle s'accroche à un doigt. le père est écrivain, surtout poète. Il ne s'engage pas dans cette guerre; il n'est d'aucun parti et perd ses relations car il pense que tous ont plus ou moins du sang sur le mains. La famille doit fuir sans cesse, déménager souvent n'emportant que le strict minimum
Le temps passe vite et c'est l'exil pour Paris: la jeune fille, son frère et sa mère. le père reste au pays.
Peu à peu, le français submerge la langue arabe. La gamine n'aime ni le collège ni le lycée mais réussit ses études.
Elle va faire une longue fugue avant de revenir vers sa mère. Elle verra rarement son père.
Il y a de l'émotion mais les ellipses m'ont gênée: elle a 6, 12, 18 ans etc. Elle a un enfant qui n'est qu'allusion. Elle se bat avec une maladie, sorte d'asthme qui l'empêche de respirer; cela trahit son angoisse.
Elle et son père se sentent morts. Il boit beaucoup, écrit toujours mais n'est plus édité.
En visite au Liban, elle voit une ville artificielle (elle n'a connu que la guerre et une ville en ruine)
Un premier roman tout en allusion, en discrétion. Redondant parfois.
Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}