La mer éclatée, tome 2 : La moitié d'un monde

Toutes les routes qui valent d’être empruntées sont difficiles.

On désire toujours ce qu’on ne peut pas avoir. Une fois qu’on l’obtient, on est criblé de doutes. Puis lorsqu’on croit le perdre, on s’aperçoit à quel point on en a besoin.

Les dieux détestent ceux qui s’organisent mal et aident ceux qui ont de bons amis, de bonnes épées et du bon sens. Je vous conseille de moins vous inquiéter au sujet de ce que pourraient faire les dieux et davantage au sujet de ce que vous, vous pouvez faire.

Sois toujours prête. Si je peux te donner un coup, tu mérites de le recevoir.

Les imbéciles se vantent de ce qu’ils feront. Les héros le font.

- Même les meilleurs équipages comportent de mauvais éléments. Nous ne pouvons tous être bons, n'est-ce pas, père Yarvi ? Surtout ceux d'entre nous qui gouvernons. (Prince Varoslaf)
- Le pouvoir implique qu'on ait toujours une épaule dans l'ombre.

- Qu'est ce qu'ils veulent ? murmura Brand, effrayé par la terreur dans sa propre voix.
- Il y a un temps pour se demander ce que veut un homme, répondit Fror qui n'avait aucune peur dans la sienne. Et un temps pour lui fendre le crâne. Nous avons atteint le second.

La modestie est l'excuse de ceux qui n'ont aucune source de fierté.

Il n'hésita qu'un instant, mais Epine en profita pour lui balancer son bouclier dans les noix.
Malgré le brouhaha ambiant, essentiellement des acclamations en faveur de Brand, son adversaire, elle entendit celui-ci gémir.
Le père d'Epine disait toujours : "la moindre pause peut causer ta mort". Pour le meilleur, mais surtout pour le pire, Epine avait suivi ce principe toute sa vie.

- Un chef doit semer sa propre tranchée.
- Plus facile à dire qu’à faire, père Yarvi. Le sol est très rocailleux par ici.