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Critique de Luria


Stupeur et tremblements.

La vie d'entreprise ça ne rigole pas, et ça Joe Abercrombie l'a très bien compris.

Nous avons là Monza, la numéro deux d'une boîte de renom, femme carriériste aux dents longues et sans remords, qui ne compte ni ses heures sup' ni son implication pour mettre sa compagnie au premier rang (avec l'aide de son frère chéri) (les affaires c'est de famille). Oui mais voilà, le PDG il commence à en avoir peur, manquerait plus qu'elle lui pique sa place. Alors pouf-pouf, il vire manu militari sa concurrente et son frangin.

Certains dépriment, ne s'en remettent pas (exit le frangin) ou partent faire autre chose. Mais non, Monza décide de se venger, devenue indépendant elle va gravir les échelons pour virer un à un tout le conseil d'administration et revenir diriger son ex-boîte. La vengeance c'est du sérieux. Même si, comme tout le monde lui a fait remarquer, avec tous les plans sociaux qu'elle avait mené pendant son age d'or, des dégâts elle en a fait aussi, et si tous ceux qui subissent le même sort jouaient au même jeu qu'elle, il ne resterait pas beaucoup d'entreprises différentes à régner sur cette terre (oh wait).

Bref. Sur le concept, c'était bien sympa, j'avoue au départ avoir tourné les pages bien vite. Avec des personnages comme Corsa, Cordial ou Morveer qui embellissaient bien l'atmosphère. Mais le schéma est resté bien linéaire (youpi 3 de rayés plus que 4, etc) et la dernière partie je ne sais pas, je n'arrivais plus à tourner les pages, sans doute à cause de cette linéarité et dans l'histoire et dans le caractère des protagonistes (pourquoi changer hein), et j'ai calé dans les dernières pages qui ont été pour moi sans saveur avec un vieux goût de j'en peux plus.

La série de la Première Loi qui racontait la quête d'aventuriers désabusés et cabossés m'avait laissé un bien meilleur souvenir en bouche que ce tome là.
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