j'ai d'abord cru à un témoignage. Ce n'est que dans la post-face situé habilement à la fin que j'ai découvert qu'il s'agissait d'un roman. Roman poignant.
Saga d'une famille palestinienne originaire de
Galilée, contrainte à un premier exil en 1948, à Jenine, puis dispersée quand les hommes prennent les armes en 1967 et poursuivent au Liban.La narratrice s'installe aux Etats Unis.
Famille décimée. Naqba, Septembre noir, Sabra et Chatila, occupation ordinaire, chaque catastrophe prend son lot de victimes.
Le manichéisme primaire est évité par l'irruption dans l'histoire d'Israéliens proches et mêmes parents. Si l'amitié du jeune palestinien et du juif de Jérusalem dans les années 40 est tout à fait crédible, l'enlèvement du bébé donné à une femme rescapée de la Shoah l'est moins.
Lien :
http://miriampanigel.blog.le.. Commenter  J’apprécie         40