Avec l'écriture d'
Olivier Adam vive, nerveuse, saccadée, parfois sans ponctuation, on vit la tourmente de Marie dépressive, sa descente aux confins de la folie, elle n'a jamais réussi à guérir d'un traumatisme du passé. Tout est si lourd à assumer pour elle, les aspirations de son mari et de ses enfants lui paraissent plus écrasantes que les attentes des immigrants qui, résignés à leur terrible sort, attendent de l'aide sans la demander.
Avec
Olivier Adam, pas de récit intellectualisé avec un regard distancié de sociologue, pas non plus le roman à succès bourré de clichés destinés à faire pleurer dans les chaumières.
On sent toute la tendresse que l'auteur porte à ses personnages et combien il partage leur désespoir.
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