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Critique de dedanso


Ce mois-ci, par le biais d'Exploratology, j'ai découvert le Maître des jardins noirs d'André-Marcel Adamek, auteur belge.

Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce court roman c'est son naturel, sa simplicité, son accent "terroir". C'est une tranche de vie(s) qui nous est racontée à travers les deux personnages principaux : Anaïs et Simon. Le tout dans un cadre magnifique : une nature sauvage, une campagne rude mais belle.

Anaïs, son mari Quentin et ses trois enfants viennent s'installer à Champleure, un village reculé de la campagne. En face de chez eux se trouve une autre ferme dans laquelle vivent Rachel et Simon, deux vieux agriculteurs.

Ce qui est intéressant, c'est qu'on ne peux même pas dire qu'il y ait une trame à ce récit : aucun événement hors du commun, aucun mystère à résoudre. Le véritable enjeu, à mon sens, réside plutôt dans le caractère de Simon : on a du mal à le comprendre, ou plutôt à comprendre ses véritables intentions. Le point fort du récit est sans conteste ses personnages, si bien dépeints, si nuancés.

A cela s'ajoute une pointe de fantastique : les jardins noirs du titre font référence à l'ancien village de Champleure, abandonné après que ses habitants sont morts de la peste. On les dit hantés par la Bichelle, jeune femme qui se venge des souffrances infligées par les anciens villageois.

Si je ne vous ai pas tout à fait perdus, sachez encore qu'il est également question de handicap (la fille d'Anaïs étant atteinte d'arriérisme), de greffe de coeur, de sensualité, de jalousie, de curiosité mal placée...

Un petit bijou littéraire, pas forcément du plus bel éclat, mais le genre de bijou qui a appartenu à une arrière-grande-tante et que l'on garde précieusement dans une vieille boîte en bois. Je vous en conseille fortement la lecture !
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