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Critique de JLBlecteur


Un livre qui ravira les ailurophiles !!

Y a des fois, la vie, je vous jure, vaudrait mieux lui tordre le cou (si toutefois elle en a un).
Non mais la poisse quoi !

Comment s'en sortir quand on a deux cadavres fumants dans le coffre de sa voiture et que, malheureusement, on se brise la cheville ce qui suppose un passage par la case hôpital en gagnant un tour en ambulance gratuit!

Casse pied, franchement casse pied !!!

Le pire, c'est que cette situation disons  embarrassante, n'est que la partie émergée d'un iceberg…rouge sang.

Sur l'échelle de Richter de l'horreur domestique qui est graduée jusqu'à 9, je mets 12, facilement.

Domestique parce que notre narratrice tortionnaire est tout ce qu'il a de plus ordinaire. Une quinquagénaire banale qui habite un lotissement banal loin de s'imaginer ce qui se passe derrière les volet fermés de la maison la plus désordonnée du quartier.

Ce quartier est situé au Québec alors on lit les dialogues avec l'accent, d'autant mieux qu'ils intègrent des expressions propres à la belle province.

Et franchement on est ailleurs, mais dans le cerveau d'une personne qui habite une totale autre dimension, une dimension ou le meurtre est une façon comme une autre de se débarrasser d'un problème, ou la morale existe, certes, mais qui a une toute autre définition que celle que nous connaissons et pratiquons au quotidien.

Pour le dire en peu de mots, nous avons trouvé ici la petite soeur…d'Hannibal Lecter et de Norman Bates!

‘Sans foi ni loi' chantait Johnny Rockfort dans Starmania dont le livret était signé par l'également canadien Luc Plamandon, sûrement ce Johnny partage-t-il la même philosophie que ‘l'héroïne' de ce roman dont le titre est a prendre au premier degré.

Le récit avance crescendo, on se dit que l'horreur ne pourra pas perdurer bien longtemps d'autant que l'on sent le piège se reserrer, se refermer et que la morale va finir par sonner l'alalie, forcement.

Je marche, je fonce, trouvant quand même le final tarder un peu à se mettre en place et puis zou, plouf, bling, voilà le switch ultime qui vient me faucher et, devant son impossible véracité, me terrasser et me laisser sur ma fin.

Plus qu'avec l'implacable point d'orgue d'un thriller haletant, je flirte avec une conclusion qui appartient d'avantage au registre du ‘grand guignol' peu crédible qui me fait presque regretter ma lecture.

Dommage, ce n'était même pas utile !!!
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