Un vieux baroudeur et une journaliste évoquent l'amour de Selim, le musulman pour Marie, une chrétienne. C'est un amour d'autant plus impossible qu'en plus Selim est très jeune par rapport à Marie, déjà femme... C'est ainsi que nous « voyons » par les mots posés avec soin un enchaînement de tableaux ; le texte d'
Agnès Bernard, déclare t'-il lui même dans son prologue, est construit en effet comme un reportage télévisé. Ce roman est particulier, surréaliste ; d'ailleurs, son texte me fait penser à «
L'écume des jours « de
Boris Vian. En effet, selon moi, l'auteur exprime également, à travers son oeuvre ( tout comme
Boris Vian), tout le caractère désespéré de l'existence humaine. Ah … l'amour de Selim … Il est absolu, si pur … qu'il nous touche. Et tout au long de ce récit, revient toujours cette question : faut-il tout montrer ? Bravo à
Agnès Bernard pour avoir osé et su à merveille créé son propre style de roman !
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