J'avais gardé ce court roman de l'autrice sarde
Milena Agus pour les vacances, mais il ne m'aura pas vraiment dépaysée malgré son côté carte postale d'un havre de nature sauvage, bastion de résistance face au béton moderne. Peut être parce que le cliché n'est pas très crédible ?
Plus généralement, énormément de sujets sont effleurés de façon étrangement superficielle dans ce livre qui se présente de façon improbable comme le journal d'une adolescente.
On retrouve dans Battements d'ailes un univers clos oppressant, teinté de superstitions, de malédiction et d'érotisme, qui évoque
Garcia Marquez. Malheureusement le récit manque d'ampleur pour embarquer son lecteur. On assiste en spectateur indifférent et un peu agacé aux atermoiements de l'héroïne.
Apparemment ce roman n'est pas représentatif du talent de son autrice, je retenterai ma chance avec
Milena Agus, en attendant j'ai remis celui ci en boîte à livres !
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