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Critique de mh17


Je découvre Milena Agus avec son premier roman, écrit en 2005.
L'action se déroule en Sardaigne. La narratrice est une jeune lycéenne à côté de ses pompes, comme toute sa famille. Chez les Sevilla-Mendoza, Ils courent tous après quelque chose désespérément et se réfugient dans le ventre du requin. La mère a peur de tout, elle s'est enfuie de la vie comme elle se sauvait du cinéma quand les scènes étaient trop dures ». Elle peint là-haut dans le jardin qu'elle a aménagé sur le toit de l'immeuble. le père est beau, drôle, séducteur, rassure la mère tout en rêvant de travailler dans l'humanitaire en Amérique du Sud. Il se fait la malle souvent. La belle tante pulpeuse et rigolote collectionne les amants mais ne réussit à en retenir aucun malgré tous ses efforts croquignolets. le frère adolescent traîne un mal être comme la mère et se réfugie dans la musique. La grand-mère cerne bien ce petit monde avec un humour caustique. Elle est la veuve d'un survivant des camps. Quant à la jeune narratrice, elle se réfugie chez un personnage terrible et plus vieux qu'elle qu'on ne voit pas mais qui ressemble bougrement à un requin baleine.
J'ai aimé surtout le début du roman. L'autrice a le don de portraiturer des personnages haut-en-couleur et fragiles en quelques lignes. le drame arrive sans prévenir comme dans la vie au milieu du quotidien. J'ai sauté les pages sado-maso de plus en plus épouvantables au fil du récit. Elles n'apportent pas grand-chose et ont un côté fanfaron assez horripilant. Et puis le récit s'essouffle et tourne en rond comme un requin dans un aquarium.

En bref, c'est pas mal mais j'attendrai un peu avant de lire un autre roman de Milena Agus.
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