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Critique de bdelhausse


L'idée de départ est "amusante"... Hayato est un ado de 17 ans. Il n'a pas de succès auprès des filles, mais il attire les fantômes. Féminins, bien sûr, les fantômes. Elles sont folles de lui, mais quand elles se trouvent dans l'au-delà.

Et comme on dit, il vaut mieux le vin d'ici que l'au-delà.

Hayato croise les pas d'un étrange personnage androgyne, à la sexualité ambiguë et ambivalente, et vice-versa. Ce gaillard fait des avances à Hayato, à la fois personnelles et professionnelles... Il lui propose ni plus ni moins que de devenir son assistant fossoyeur. Et que faut-il donc fossoyer?

Les esprits, les fantômes errants. Ces pauvres âmes errent sans but, leur permettre de rejoindre le ciel (ou ailleurs) est donc le job des fossoyeurs.

Sur le point de mourir, Hayato cède aux avances (professionnelles) du fossoyeur, malgré des doutes venant de la hiérarchie... Et hop ! que vogue la galère... On a les codes gothiques chic BCBG, comme si Balenciaga faisait des porte-jarretelles mauves pour hommes... et que Kenzo habillait les fossoyeurs de l'au-delà... Cela peut être chouette...

Comme je disais, l'idée peut être intéressante. Elle se prête à pas mal de rebondissements, réflexions sur la vie, la mort, sur le sens de tout cela, d'interrogations éthiques... mais on n'a rien de tout cela à ce stade. Cela reste très superficiel, très pré-ado, peu de transgression aussi.

La question essentielle me semble être: à quel public ce manga se destine-t-il? le héros a 17 ans dans la bande dessinée, mais il est clair que le propos est beaucoup plus jeune que 17 ans. Je dirais 12-14 ans comme public-cible au vu du propos et de la manière de le traiter.

Graphiquement, c'est pauvre. Quelques planches sont un peu plus travaillées, mais souvent le tout brille par une absence de décors, et de détails. de plus, on a (comme souvent dans ce genre de mangas) des dessins hyper simplifiés, avec de l'humour bas de gamme. Bouches largement ouvertes, yeux sudimensionnés, émotions exacerbées... les codes du manga sont bien là, à mon plus vif déplaisir...
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