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Critique de nanouche


Ce petit recueil propose quatre nouvelles, quatre enquêtes de Fandorine, détective russe à la fin du 19° siècle.

La guivre des Baskarov : un serpent fantastique, la guivre (ou vouivre) terrorise une famille de la noblesse rurale. Les morts violentes se succèdent.

0.1 pour cent : un prince tué à la chasse. Accident ou meurtre prémédité ? Pourtant l'auteur du coup de feu mortel n'a aucun mobile.

Le five o'clock à Bristol : réfugié à Bristol Fandorine élucide avec l'aide de sa logeuse, une vieille dame perspicace, le mystère de la disparition d'un vieux lord... et de sa rivière de diamants. C'est l'occasion d'une petite pique particulièrement d'actualité :

"Le football, ce jeu dont les amis britanniques de Fandorine lui avaient rebattu les oreilles, n'avait en réalité aucun intérêt. (...) Persuadé que ce jeu n'avait aucun avenir, Eraste Pétrovitch quitta le stade (...)"

Avant la fin du monde : épidémie de suicides chez les vieux croyants (des schismatiques de Sibérie). Cette nouvelle est la plus longue, à peu près autant que les trois précédentes réunies. Cela permet donc à l'auteur d'installer un cadre plus détaillé, ce que j'ai apprécié. Il y a aussi une réflexion sur la russité :

"Les voyageurs s'adonnaient à deux éternels plaisirs russes : le chant et la conversation. Eraste Pétrovitch se demanda si ce n'était pas là l'origine de toute la littérature russe avec sa lenteur, ses investigations des tréfonds de l'âme et sa totale liberté de pensée. A quel moment et où les habitants de ce pays qui n'avait jamais connu la liberté pouvaient-ils enfin se sentir libre? Lorsqu'ils se trouvaient sur la route ! Là, il n'y avait ni le propriétaire, ni le supérieur, ni la famille."

Une lecture facile et plaisante.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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