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Critique de Cielvariable


Après un passage particulièrement intéressant où l'héroïne se retrouve au moment du naufrage de l'Empress of Ireland et survit après de nombreuses épreuves à cette tragédie, le récit bascule dans le ridicule, dans le cliché, dans un ramassis de situations toutes plus aberrantes et plus nulles les unes que les autres. Il est dommage - voire stupéfiant - de constater qu'en 2016 (date de parution du roman), on met encore en scène des héroïnes dépourvues de jugement, d'amour propre, d'indépendance et d'un minimum d'intelligence. Adélaïde est une femme faible, pleurnicharde mais ayant des accès de colère (après s'être fait trahir pour la 10e fois par le même homme, par exemple!), dépendante au point de toujours revenir vers un homme qui la martyrise - violence psychologique qu'on essaie de faire passer pour du désir et de l'amour! - et qui se retrouve TOUJOURS dans des situations extrêmes où sa vie est en danger (ou sa vertu!). le héros, un espèce de macho sadique égoïste, plaide le trop plein d'amour et d'attirance pour la pauvre petite héroïne en détresse pour expliquer sa rudesse, sa violence, son incohérence et son manque de contrôle de lui-même. On a droit à une multitude de scènes de sauvetage de la jeune femme en détresse, suivi d'une scène de désir torride et malsain entre les deux personnages, avant de terminer avec l'incontournable affrontement (je te repousse, tu me méprises, tu ne comprends pas que dans le fond je t'aime, je m'enfuis pour ne pas succomber à la faiblesse de t'aimer car ça te mettrais en danger - peut-on vraiment être encore plus en danger de mort constante? - je t'insulte pour que tu me repousse à ton tour, etc.) C'est vraiment pathétique!
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