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Critique de Floccus



"Les plantes attaquées par les pucerons sont souvent couvertes d'un liquide poisseux, sucré si on le goûte du bout de la langue." (101)

Ce livre me rappelle l'époque où je commençais tout juste mes observations naturalistes, enthousiasmée par la moindre nouveauté, engrangeant connaissances et découvertes à chaque sorties, fût-elle modeste. Il me fait prendre conscience, par la même occasion, du chemin parcouru et de mon intégration inconsciente à l'environnement (ainsi que de ma fréquentation assidue des publications Delachaux et Niestlé). Car au premier abord, je n'y ai pas trouvé beaucoup de surprises. Bien sûr, je ne retiens pas systématiquement les noms de l'ips typographe, de la funaire hygiométrique ou du carpocapse des pommes, mais la trace de leur présence m'est aussi familière que le bol dans lequel je bois mon thé au petit déjeuner. En fouinant dans le détail, j'y ai pioché quantité de petits savoirs - on ne peut jamais tout retenir. Les subtilités du cocon du petit paon de nuit, les différences de goût en matière de décoration intérieure du merle et de la grive (soit dit en passant, je n'ai, à ma connaissance, jamais vu de grive, grande perplexité qui habite ma vie de naturaliste balbutiante, cet oiseau étant censé être très commun), ou le système pileux insoupçonné du ver de terre ont fait frétiller mes vibrisses. Je m'en vais attendre le printemps pour lécher le miellat sur les blettes envahies de pucerons (ce qui ne me serait jamais venu à l'idée par moi-même, j'espère que Vincent Albouy est sûr de son coup !)
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