Ce roman est une sorte d'énigme poétique, qui ne pose pourtant aucun problème initial. Un homme part en train, au début du vingtième siècle et traverse les pays. Chant du cygne, dernier adieu avant l'oubli ou autre métaphore d'une mutation à venir ? Chaque description est soignée. Les situations glissent sur nous, tels des songes amnésiques. Les passages sur la Roumanie et sur la Turquie sont forts, éloquents, prenants. On s'y retrouve, on s'y fourvoie, on en perd ses repères ; c'est tout là la puissance de ce livre. L'auteur emmène le lecteur dans un autre espace-temps.
Commenter  J’apprécie         151