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Critique de bdelhausse


Du steampunk de fort belle facture, entre Jules Vernes et Hayao Miyazaki. Bien que "entre" puisse laisser penser que l'on est "en-dessou", ce qui n'est absolument pas le cas. En ce qui me concerne, Alex Alice se hisse au niveau de ses prédécesseurs.

La couverture laisse en effet peu de doute. L'exploration de l'éther dans la seconde moitié du XIXè siècle avec un côté dystopique fort bien assumé.

On démarre avec un drame... Claire Dulac, la mère de Séraphin s'envole pour la stratosphère afin de découvrir l'éther et de le maîtriser. Hélas, elle ne reviendra pas.

Un an plus tard, un courrier adressé au père de Séraphin signale que le carnet de bord de la mère de Séraphin a été retrouvé. Et on convie l'ingénieur en Bavière, convoitée par Bismarck dont les visées expansionnistes ne sont plus à décrire. Lors de l'embarquement, en gare, on essaie d'intercepter le père de Séraphin qui embarque quand même vers la Bavière avec son fils. Séraphin a le temps d'entrevoir le personnage derrière cette interception ratée... Il le retrouvera dans le château du Roi de Bavière, car c'est bien lui qui est derrière cette convocation.

Lunatique et féru d'exploration, voulant lui aussi percer les secrets de l'Ether, le Roi de Bavière reçoit Séraphin et son père dans son château transformé en gigantesque atelier à ciel ouvert. Séraphin se noue d'amitié avec Hans et Sophie et démasquent l'espion à la cour même du Roi de Bavière... à la solde de Bismarck qui voit dans la maîtrise de l'Ether un avantage militaire considérable.

Je vous laisse le soin de découvrir par vous-même les aventures de Séraphin qui va même rencontrer Sissi...

Cette BD est un ravissement. L'aquarelle fait des merveilles, et le découpage des planches est une vraie bénédiction. OK, il est parfois difficile de savoir où poser les yeux d'abord. L'aquarelle est peut-être un peu trop soft pour certaines pérpipéties qui nécessiteraient des accents graphiques plus forts. Mais il se dégage de l'ensemble une poésie enchanteresse qui charme et fascine (je parle pour moi...).

La conquête de l'espace a commencé, embarquez-vous.
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