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Critique de mirele


Je suis en train de lire ce roman qui "dormait" sur mon étagère depuis plusieurs mois. Je découvre un auteur et c'est un coup de foudre !
Je croyais lire un énième roman fantastique pour ados perdus dans une mine désaffectée.
Je tombe sur une langue d'une beauté et d'une pureté incroyables, à chaque page ou presque, une phrase me prend le coeur et le broie. Kit, Allie et John ne ressemblent pas aux héros habituels de la littérature de jeunesse contemporaine. Pas de langage jeunes ni de portables. En fait, on dirait plutôt des personnages de conte, sont-ils bien de notre siècle ?
En même temps, c'est un livre sur les racines, sur ce que c'est que d'être d'un endroit qui façonne votre âme et votre imaginaire. le jeu de la mort des ados, c'est en fait plonger dans le passé de la mine à qui la ville a payé un lourd tribut. Les anciennes catastrophes hantent l'imaginaire des héros dont les ancêtres éponymes figurent sur un mémorial aux enfants morts dans la mine.
La ronde des saisons accompagne le récit. Dans la description de l'hiver, je retrouve les hivers glacés de mon enfance, entre luge et glissades.
La relation que Kit, 13 ans, noue avec son grand-père, porteur de la mémoire de la mine, m'émeut profondément. Kit aime son grand-père, il le dit et le montre. La lente dégradation du vieil homme est montrée avec naturel, sa famille l'accompagne, avec amour, sans juger ni récriminer, un peu comme on l'imagine dans des sociétés plus "primitives" que la nôtre...
Tant d'humanité.
Cela m'évoque un roman parmi mes préférés : "Qu'elle était verte ma vallée!".
La mine, bien sûr, un décor rude et omniprésent qui façonne les hommes, mais surtout la solidarité, la tendresse que se vouent les personnages, qui en fait des êtres forts et, pour moi, admirables...
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