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Critique de Latulu


« Les poisons de Katharz » tient plus de la fable burlesque à la Terry Pratchett que d'un roman de fantasy.

Epoque moyenâgeuse.
Katharz est une Cité Etat composée des rebuts de la société : voleurs, tricheurs, meurtriers. Bref la lie. Et dans ce joli monde, nous allons suivre quelques destins parmi des personnages truculents alors que chacun des chapitres marque le compte-à-rebours jusqu'à l'apocalypse.

Audrey Alwett se paie une tranche de rigolade et embarque le lecteur dans un monde désopilant où même la plus vile des actions est tournée en dérision. Pour autant, nous ne sommes pas plongés dans de l'humour graveleux. C'est bien au travers d'une apologie de l'humour noir que l'auteure entend nous mener.

La Présidente de Katharz sait qu'une menace terrible plane sur la ville. Dès lors que 100 000 personnes se tiendront entre ses murs, la ville libérera un démon sanguinaire. Alors la jeune dame a trouvé un système ingénieux pour réguler naturellement la population, avec entre autres le concours de meurtres. Afin de connaître toujours précisément le nombre d'habitants, nul ne peut entrer ni sortir de la ville sans autorisation spéciale. Un zombie portier, caricature du fonctionnaire zélé, tient ainsi le compte exact. Aidée d'une sorcière revêche mais fidèle, la Présidente tente de maintenir un statut-quo alors qu'elle sait que le temps est compté et que l'apocalypse approche.

Le lecteur aussi. Chaque chapitre s'ouvre sur le compte-à-rebours. le rythme du récit s'en trouve ainsi marqué par les jours et par la tension crescendo entre l'arrivée de l'apocalypse et la guerre qui se prépare en dehors des murs de la ville.

J'ai passé un très bon moment. Je ne suis pas fan habituellement de ce type de récit mais le style, les personnages, l'histoire en elle-même m'ont tenue tout le long du roman.
Une chose est sûre : c'est une maison de fous, surtout ne lez laissez pas sortir ! Ou plutôt si… Tuez les tous avant l'apocalypse.
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