«
le cercle de Seth », un triller passionnant qui s'inscrit dans toute la complexité
du décryptage lié aux symbolismes des ordres ésotériques, un rythme haletant avec d'incessants rebondissements, des mises en scène sataniques. le suspense va crescendo jusqu'à l'insoutenable même et tient le lecteur captif jusqu'à la dernière page.
Un roman au style affirmé, moderne avec une profondeur dans la forme enrichie de détails. Les intrigues sont subtilement orchestrées où transparaît la psychologie des personnages, l'ambiguïté face à des situations désarmantes dans lesquelles s'imbriquent les relations professionnelles et amoureuses. L'auteur distille avec saveur de multiples zestes d'humour à travers les dialogues « des instants de respiration, notes de légèreté! »
C'est en parallèle, une exploration de l'âme humaine et une réflexion sur le monde et ses dérives, insoupçonnables , voire incontrôlables...
Un ouvrage fouillé, très documenté ce qui nécessite des connaissances certaines dans divers domaines, des compétences que ce soit au niveau juridique ou des différentes polices.
Ce n'est plus le seul récit d'un tueur en série, mais l'implication d'une immense organisation, une secte très influente et infiltrée à tous les niveaux de la société, sur le plan national et au-delà dont un pays frontalier, la Belgique et disposant des moyens les plus sophistiqués avec cet objectif d'anéantir les démocraties.
C'est également le constat d'impuissance de devoir subir les événements pour ceux qui sont censés être les gardiens de l'ordre, défendre le peuple. Un point de vue avéré pas si optimisme sur le fonctionnement de la justice telle qu'elle est appliquée en réalité.
Seul l'amour semble résister et reste la valeur essentielle mais les autres valeurs morales ne sont pas cependant occultées ce qui donne de l'espoir dans ce sombre tableau brossé d'un monde déstabilisant, désopilant et terrifiant...
Effectivement, cela interroge sur le futur des technologies : on imagine et déjà on subit des cyberattaques , «
Le cercle de Seth » : un roman visionnaire ?
Josyane Moral, enseignante