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Critique de Isacom


Un court roman, étrange et beau.
Le lieu : l'île grecque de Gavdos, où "les gens vivent oubliés depuis des années".
Deux femmes s'y côtoient sans se parler.
Pinelopi est crétoise, orpheline grandie dans un monastère et douée pour le dessin, mal mariée à une brute mais qui conserve des rêves.
Oxana est ukrainienne : une réfugiée de Tchernobyl, avec Evguéni malade qui crache du sang, et Igor.
Chacune, solitaire, confie ses pensées à une amie disparue, et peu à peu l'une et l'autre se rapprochent, dans une solidarité féminine face au désespoir.
D'autres personnages, multiples : des hommes qui boivent, qui "craignent les femmes, ils s'en méfient, ils pensent qu'elles sont capables de les trahir" ; des tranches de vie et des trahisons, et des femmes surtout, des femmes rêvant de fuite et vivant d'espoirs.
Qui sont les barbares ? Les étrangers ? Les hommes ? Les personnes qui vivent différemment, pensent et rêvent différemment ?
Je tiens à remercier encore Maria Bejanovska pour m'avoir envoyé ses belles traductions de "La chair sauvage" et "La peur des barbares".

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