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Critique de Yves_Guillerault


Bien entendu, je connaissais Christophe André. Enfin pas lui, sa voix. Sur France Inter. Sa voix si unique, posée, calme, sereine, claire. Parfois cette clarté, cette "simplicité" à dire les choses me titillaient un peu. "Encore un type hors sol", m'est-il arrivé de penser, plus ou moins.
Et puis voilà, la vie étant ce qu'elle est, dans un grand vide affectif aussi soudain que prévisible, je sombre dans le désespoir. Et je tombe sur ce bouquin dans une des médiathèques que je parcours professionnellement. J'avais tellement besoin d'être consolé... en sachant pertinemment que tout Christophe André qu'il est, il y avait du boulot. Et je l'ai écouté. Pardon, je l'ai lu en me forçant à un playback cérébral comme s'il me parlait réellement. Pas très difficile puisque ses mots sont tellement de lui, de sa clarté, de sa sérénité, de son calme évoqués plus haut.
A l'heure où j'écris ces lignes, je dois reconnaître que je ne suis pas consolé. Pas encore. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce livre m'a fait du bien (comment cela pourrait-il être possible quand on a si mal ?), mais il m'aide indéniablement. Je suis encore tiraillé entre la terrible phrase de Jacques Higelin - "La loi du grand amour est rude pour qui s'est trompé de chemin" - et celle qui clot le livre de Christophe André - "Rien n'est jamais fini. Il suffit d'un bonheur pour que tout recommence."
Je n'en suis pas encore là. Je m'efforce d'écouter l'auteur ; je regarde le ciel, les étoiles, les arbres, la nature, j'essaye de sourire aussi, une fois par jour... Tout cela constitue quelques petits lots... de consolation. En attendant - du - mieux.
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