AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de tolbiac


Va falloir de l'imagination sans tomber dans les sables... Mouvant...
Comment raconter un tel ouvrage ? On est peu de temps avant l'élection de Mandela, auprès d'une femme qui renoue avec ses racines du ciel. Qui retrouve sa soeur Anna, sa grand-mère Ouma (personnage emblématique du récit). Kristien Muller la femme qui nous raconte ses émotions, des anecdotes, son enfance, sa féminité, sa difficulté à se créer dans un monde brut fait d'une frontière définie entre deux entités le noir et le blanc...,
Kristien nous prend par la main et nous conduit dans cette Afrique du sud qui vit encore à ce moment là de son histoire ; l'Apartheid.
La poésie magique du roman d'André Brink fait penser à cent ans de solitude, au vieil homme qui lisait des romans d'amour, à l'allégresse des auteurs d'Amérique Latine ( du moins dans la tonalité, dans la couleur et la lumière). Quand Ouma raconte les histoires de la famille, on l'accompagne dans les légendes de l'Afrique, et alors on se laisse emporter.
Les oiseaux qui tout le long du roman sont les compagnons d'Ouma donne une impression surréaliste, mystique à ce personnage, et la magie opère, ça ne semble pas surprenant.
Je ne veux, je n'ose dévoiler l'intrique, ou s'il faut donner une trame avouer juste qu'il s'agit de l'histoire d'une femme qui renoue avec son passé, son avenir, avec son pays, qui pense à son parcours de vie, qui est Africaine, blanche, militante de l'A.N.C, qui parle avec une sincérité touchante de ses soucis, de ses amours…
Alors ce n'est pas le roman le plus fort de Brink, j'avoue, ce n'est pas un chef d'oeuvre incontournable (à mon humble avis), mais si vous avez l'occasion, s'il vous tombe dans les mains comme cela a été le cas pour moi, si cette période de l'histoire vous intéresse, si vous voulez voyager, ressentir les nuances de cet Apartheid, remonter le temps et vivre cet époque là, ce roman est pour vous.
Et dire que tout ça est écrit par un homme. André Brink.
Quel talent…
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}