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Critique de cmpf



Empire, c'est l'Empire romain, sous Trajan (empereur de 98 à 117).

Savez-vous que chez les Romains un esclave pouvait posséder un esclave lui-même propriétaire d'un autre individu. C'est du moins ce qu'affirme l'auteur. Une des choses que l'on apprend sur la Rome antique.
Dans ce livre que l'on pourrait qualifier de docu-fiction, Alberto Angela nous fait parcourir l'empire romain, et même un peu au-delà.
Le fil rouge de cette “promenade “ est un sesterce qui vient juste d'être frappé. Passant de main en main il voyage de Rome à Londinium puis dans le nord là où sera bientôt édifié le mur d'Hadrien. Puis passe à Trèves et au delà en s'arrêtant à Paris. Il traversera l'Italie et restera longtemps à Rome, centre du monde. Il traversera la Méditerranée, ira vers l'est… Parfois il reste un jour ou deux en possession d'une personne et on le suit dans ses activités, parfois il ne fait que passer quelques minutes mais c'est tout de même l'occasion de décrire brièvement un type de personnage ou de rôle.
C'est l'occasion de présenter les villes, mais aussi des thèmes : la superstition, l'armée, le vin, la construction des routes, la médecine... L'auteur insiste particulièrement sur l'armée et les jeux. Il précise souvent quel est l'auteur plus ou moins contemporain des faits ou les fouilles qui lui permettent d'attester ceci ou celà. Lorsqu'il s'agit d'une supputation il l'indique.
Il compare souvent cette époque avec la nôtre, faisant des parallèles, pour le transport les voies fluviales sont nos avions. Mais marque aussi les différences.
Le sesterce passant par la Dacie, la Roumanie actuelle, j'ai appris que de nombreux mots du roumain étaient compréhensibles pour nous, de nombreux colons venus d'Italie, de Gaule du Sud et de Germanie s'y étant installés après la guerre de conquête menée par Trajan, pour remplacer les morts et les esclaves.
Bref un voyage instructif, pas pédant, et pas ennuyeux.

Si un éditeur lit cette critique, puis-je lui suggérer d'éditer un autre des livres d'Alberto Angela : Una giornata nell'antica Roma. Nous sommes nombreux à ne pas lire l'Italien, et cette façon de transmettre ses connaissances est particulièrement plaisante. Je sais que celui-ci ne bénéficie que d'une quarantaine de lecteurs sur Babelio mais j'espère en convaincre quelques nouveaux.
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