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Critique de BVIALLET


A Londres, Mike Moran mène une vie paisible de journaliste en compagnie de sa femme Liz. Mais un jour, touché par une technologie dépassant l'entendement, il se transforme en prononçant le mot magique « Kimota! » en « Miracleman », le seul surhomme capable de protéger l'humanité en faisant usage de ses super pouvoirs. Il ne reste pas seul bien longtemps. En deux ans, il est rejoint par deux assistants, Young Miracleman et Kid Miracleman. Ensemble, ils combattent pour la justice dans un monde où les ténèbres s'épaississent. Ils se font appeler la « Famille Miracleman ». Ils semblent invincibles avant de disparaître dans les ténèbres du cosmos. Une vingtaine d'années plus tard, en 1985, Miracleman réapparaît pour se retrouver en butte aux assauts de Kid Miracleman, le dernier survivant de la famille qui a complètement oublié qu'il a été humain et qui oeuvre maintenant pour les forces du mal.
Ce très bel album co-édité par Marvel et Panini Comics est une compilation de quatre titres parus entre 1956 et 1983 à l'initiative d'un éditeur anglais qui souhaita créer un nouveau superhéros au moment où, suite aux démêlés judiciaires entre Fawcett Comics (Captain Marvel) et DC Comics (Superman), ce dernier accusant son concurrent de plagiat, il se retrouvait privé de droits de diffusion. le résultat tient lui-même du plagiat ou de l'inspiration voisine. Billy Batson se transforme en Captain Marvel en murmurant la formule magique « Shazam », acronyme formé par les initiales des divinités ou héros suivants : Salomon (sagesse), Hercule (force), Atlas (endurance), Zeus (puissance), Achille (courage) et Mercure (vitesse). Mike Moran devient Miracleman en criant « Kimota » (« atomic » en verlan). le collant bleu horizon et rouge ressemble assez à la célèbre tenue de Superman sans parler du concept lui-même. Tout ceci a plutôt mal vieilli, ce genre de science-fiction basique et populaire gardant ses aficionados sans plus jamais atteindre les tirages incroyables de la grande époque (1,4 million d'exemplaires par numéro pour Captain Marvel !). le mérite de cet album est peut-être de pouvoir constater l'évolution du personnage au fil des ans autant pour les scenarii que pour les graphismes. On part du trait simple et naïf de son créateur Mick Anglo à toutes sortes de déclinaisons plus ou moins heureuses, sophistiquées, voire carrément psychédéliques. En effet, il faudra la bagatelle de sept auteurs et coloristes pour faire vivre ce « Miracleman » au fil du temps. Si tous ont essayé de respecter une unité de style, chacun a sa patte personnelle. Gary Leach semble avoir été le plus talentueux. Ouvrage à réserver aux amateurs du genre.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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