Malgré l'agacement que provoquent en moi les prises de parole de
Christine Angot et sa façon de s'écouter parler, j'avais lu "
un amour impossible" et j'avais aimé; j'ai donc décidé de continuer sur ma lancée en lisant "
les désaxés". Et là, quel ennui; j'ai décroché très rapidement mais me suis obligée (serais-je un peu maso !!!!) à continuer cette lecture en espérant une lueur, une magie qui transforme ce pensum en bonheur.
Malheureusement, tout le texte est lourd, sans intérêt, met en scène des bobos (lui est dépressif et elle maniaco-dépressive) qui se posent des questions existentielles creuses en s'appuyant honteusement sur
Lacan, qui regardent des films (un prétexte pour montrer que l'auteur a des lettres) et qui traînent leur ennui et le nôtre pendant tout le livre. On ne ressent rien pour ces personnages, aucune empathie, aucune émotion.
A éviter si vous ne voulez pas vous-même tomber dans une dépression post-lecture.
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