Honnêtement, sans être tout à fait déçue, j'ai préféré le 1er tome.
Ce second opus de
Level 26 semblait prometteur, mais j'ai souvent déploré quelques longueurs. On partage les pensées intimes de Dark, ses regrets (pour sa femme décédée), ses remords (il n'est pas très présent auprès de sa fille, élevée par ses grands-parents) et ses obsessions (pour les tueurs en série, qui restent sa « passion », malgré sa retraite des Affaires spéciales). Et à la longue, cela devient long. Si on lit le second tome, c'est que l'on sait ce qu'il s'est passé dans le premier, non ? Alors, pourquoi tout rappeler (
en long, en large et en travers, comme dirait
San Antonio) ? Quand je pense que j'ai relu le premier tome il n'y a pas longtemps, parce que je craignais de ne rien comprendre à celui-ci… J'aurais franchement pu m'en passer.
En plus, Riggins a apparemment autant de regrets que Dark. En tous cas, les passages consacrés au chef des Affaires spéciales sont aussi tirées en longueur que celle consacrées à Dark. Et Riggins, en plus, semble avoir totalement changé de personnalité entre le premier et le second tome. Dans
Level 26,
Anthony E. Zuiker prenait plusieurs fois la peine de nous expliquer que Riggins considérait Dark comme son fils. Dans
Level 26, tome 2, Riggins est devenu un père indigne, puisqu'il soupçonne Dark d'être coupable des meurtres sur lesquels il enquête.
Dernière déception à propos de ce thriller : la personnalité des meurtriers. Dans le premier tome, Sqweegel était tellement abominable que je n'attendais qu'une chose : que Dark et Riggins l'attrapent. Mais dans ce second tome, les coupables ne sont pas tant des monstres que des personnes ayant beaucoup souffert. Et dans ce cas, le châtiment que Dark leur réserve m'a semblé totalement disproportionné. Anthony E. Zuiker pouvait donc, selon moi, faire bien mieux que ce second tome. Je ne sais pas si je lirai le troisième opus mais, si c'est le cas, j'espère qu'il sera plus passionnant que celui-ci.