C'est l'histoire de
Jean-Paul, chef de chantier hyperactif, pour une grande entreprise de bâtiment qui devient grand-père à 62 ans avec la naissance de Théo. Mais chuuuut, il ne faut pas que ça s'ébruite puisque ce dernier veut absolument garder une image de jeune cadre dynamique malgré les années qui défilent, d'autant qu'il évolue dans un établissement racheté par une quadra "speed".
C'est l'histoire de François (ou
Pierre Richard, je l'imagine comme tel), l'autre grand-père de Théo, qui fait la connaissance, pour la première fois, de
Jean-Paul en emboutissant la voiture de ce dernier, en se rendant à la maternité.
François, éditeur, personnage farfelu d'une soixantaine d'années, diamétralement l'opposé de
Jean-Paul.
Entre les deux nouveaux "papys", une relation s'installe, d'abord mouvementée, puis sympathique et remplie de bienveillance pour se transformer en amitié.
C'est l'histoire de la "grandparentalité", un cap parfois dur à franchir pour certains et notamment
Jean-Paul, car cela est synonyme de vieillesse, de mise à la retraite forcée, d'une vie ennuyeuse à mourir (malgré les beaux projets qu'il a avec Louise, son épouse, plus ou moins compatissante et conciliante.
C'est l'histoire de Théo, nouveau né, dit le "crapaud" qui va progressivement transformer son Papounet,
Jean-Paul.
A travers ce roman rempli d'humour et de tendresse, les deux auteurs abordent le sujet de l'acceptation du statut de grand-parent, l'acceptation d'une image que la société veut nous renvoyer.
Ils traitent également des relations de couples, des relations intergénérationnelles avec ses bons et mauvais côtés.
Des personnages attachants, une écriture douce, de l'humour, de l'humanité, de l'amour...
Un doux feel-good !
J'ai passé un agréable moment de lecture.
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