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Critique de NicolaK


Et je vous entends encore me dire qu'il faut absolument que je lise Amélie Antoine... Oui, vous tous, là !
Inutile de vous cacher, je vous vois.
Et de toute façon, j'ai les noms.

Mais en fait, je l'avais déjà lue, puisqu'elle m'avait offert son livre Sans elle, qui faisait pendant à Avec elle de Solène Bakowski.
J'avais adoré. Honnêtement, gros coup de coeur, surtout pour Avec elle.

Des jumelles sont en cause.
Dans le roman d'Amélie, l'une disparaît lorsqu'elle est avec sa mère à un feu d'artifice tandis que sa soeur est punie, alors que dans celui de Solène, les deux fillettes sont présentes.

Bref, j'avais été très émue à la lecture de celui de Solène et ai voulu découvrir l'autrice plus avant. Je prends un autre de ses romans et j'en ai été déçue.
Bêtement, je me dis que si j'ai été déçue par l'une, ce sera pareil avec l'autre.
Et je mets Amélie Antoine de côté.
Avec tout ce qui s'accumule depuis des années dans mon pense-nouille, elle ne me manquait pas trop.

Mais j'ai fini par céder à l'appel des baleines qui gazouillent le long des côtes bretonnes et je me suis saisie de Fidèle au poste, espérant ressentir l'emballement quasi unanime pour l'autrice.

J'ai un roman choral à trois voix entre les mains.

Une certaine Chloé se lance en premier. Elle nous dit que son mari, Gabriel, va s'inquiéter pour elle. Qu'il est très protecteur et anxieux à son sujet, mais qu'il devra attendre pour avoir de ses nouvelles...
Elle se voit et elle le voit...
Elle prévoit aussi qu'il va souffrir, mais on n'en sait pas plus.

Seconde voix, Gabriel, le mari follement amoureux de ladite Chloé, qu'on retrouve perplexe parce qu'elle ne répond ni à ses appels ni à ses SMS alors qu'ils doivent déjeuner ensemble, mais il ne s'inquiète pas trop... jusqu'au soir.

Troisième voix : Emma, une jeune photographe qui vivote de clichés classiques en attendant le grand jour où elle aura assez d'argent pour se rendre aux endroits où l'His.toire avec un grand H se déroule.

Voilà pour la mise en bouche, si vous avez encore un creux, des coupelles de cacahuètes sont à votre disposition un peu partout autour de la chronique, n'hésitez pas à vous servir.

Jusqu'à la moitié du livre, je me demandais où pouvait bien se dissimuler le côté thriller, les frissons, et tout ça.
Mais l'autrice nous préparait un rebondissement spectaculaire auquel je ne m'attendais pas du tout... mais vraiment pas du tout !

Pour moi, la suite du récit oscille entre le ridicule, le grotesque, l'aberrant... vraiment le truc qui ne passe pas du tout. On n'y croit pas une seule seconde.
Et cette hypothèse est la meilleure des options, parce que si ça pouvait être possible, ce serait tellement ignoble que...
J'en perds mes mots.

Comment on peut ne serait-ce que penser faire ça aux gens qu'on aime ?
N'attendez pas trop, vous n'aurez pas de détails. Sachez juste que j'ai été sidérée et que le soufflé est retombé direct.
J'ai lu la fin, mais elle par contre, je l'avais vue venir de loin, c'était téléphoné.

Le style ne compense pas. S'il est fluide, il n'a rien de remarquable.
Déçue, je vous dis.

Je mettrai probablement encore un bon bout de temps à faire confiance à Amélie Antoine.
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