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Critique de clairemarquez75


"Quand on a peur de quelque chose, c'est parce qu'on tient à la vie." Et Amélie Antoine n'a pas son pareil pour nous emporter dans des histoires de vies, nous poser délicatement la tête près de la porte de ce couple, nous amener à coller les mains pour être plus près encore. Puis perdre doucement le sourire qui nous accompagne pour ressentir une souffrance tellement acide qu'elle vous ronge au travers des mots.
Rebecca aime Louis depuis les bancs de leur adolescence, et le bonheur est un luxe servi au quotidien dans une vaisselle banale. Jusqu'au jour où tout bascule. Pour glisser en point de non retour.
Benjamin tient la main de son neveu dans cette file d'attente, au pied de ce manège qui excite l'appétit des coeurs vaillants. Jusqu'au moment où...l'horreur survient.
Rien ne destinait ces deux âmes perdues au bord du précipice à se retrouver, mais rien n'aurait pu empêcher leur rencontre. Savoir si cette rencontre pouvait suffire à contrer l'aspiration du vide au bord de leurs falaises respectives m'a tenue en haleine, et je termine triste et remplie, heureuse et vidée, de cette plume tellement humaine, tellement pleine d'émotions, qu'elle me comble toujours !

"Quotidien

La pire des solitudes
Ce n'est pas d'être sans toi.
C'est de vivre à tes côtés
En sentant, jour après jour,
A quel point
Tu ne m'aimes plus."

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