A la lecture des premières pages, j'ai ressenti l'élégance et la délicatesse de l'écriture japonaise de
Michiko Aoyama comme des cerisiers en fleurs présents dès la deuxième page et récurrents dans ce roman.
Roman ? plutôt douze nouvelles, “12 Coloured Pastels” qui ont fait l'objet d'une adaptation et d'une réécriture en ce roman.
Comme toujours, le scénario est ténu ; la vie, une vie douce et apaisante, faite de rencontres : “Une main douce effleurée pour la première fois. Un joli sourire destiné rien qu'à moi”, voilà, tout est dit.
L'autrice décline ses tableaux pastel tout en fragilité avec un rythme lent.
Les personnages “circonvolutionnent” entre les cerisiers de Tokyo et les jacarandas de Sydney, avec une finale en boucle.
Les histoires ont une couleur dominante, elles se mêlent comme dans un tableau de
Marie Laurencin, faisant rebondir la vie de chacun à la manière de la comptine : “Marabout, bout d' ficelle, selle de cheval…”
Un petit opus à glisser cet été entre deux livres noirs et épais, comme une oasis de bonheur et de fraîcheur salutaire.
Commenter  J’apprécie         430