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3,89

sur 394 notes
J'avais beaucoup aimé le premier roman de cette auteure, "La bibliothèque des rêves secrets", qui se passait dans une bibliothèque de quartier, mais je crois bien que j'ai encore plu aimé cette histoire-là.
C'est un tout petit café, caché au fond d'une ruelle qui est le lien entre les personnes que l'on va rencontrer au fil de cette jolie histoire, douce et poétique.
Chaque chapitre met à l'honneur une couleur et celle-ci représente une tranche de vie.
Nous aurons ainsi 12 couleurs, 12 portraits d'hommes et de femmes, de tout âge, de toute condition sociale, traversant toute une palette d'émotions.
On va faire la connaissance d'une jeune femme qui commande tous les jeudis un chocolat chaud, d'une autre qui est en adoration devant la couleur verte au point de la peindre inlassablement, d'un homme au foyer qui s'occupe de son petit garçon, d'une sorcière aimant le turquoise, d'un vieux couple encore amoureux après 50 ans de mariage....
J'ai été subjuguée par cette histoire tendre qui tisse autour de nous un cocon moelleux, qui nous embarque pour un voyage apaisant, entre le Japon et l'Australie.
Je remercie Babelio et les éditions Nami pour ce envoi.
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A Tokyo, le petit café Marble se cache derrière des cerisiers, le long d'une rivière. Master, le propriétaire, en a confié la gérance à Waturu, un serveur zélé et bienveillant. On y croise des habitués, des habitants du quartier ou qui y travaillent, à l'instar de cette jeune femme qui vient boire un chocolat chaud tous les jeudis et dont le serveur est secrètement amoureux.
Entre Tokyo et Sydney, Michiko Aoyama brosse douze portraits tout en délicatesse, douze personnages associés à une couleur, tous reliés entre eux par le mystérieux Master, un homme qui aime réaliser les rêves.

Quel bonheur ce serait de s'attabler au café Marble pour y déguster une boisson réconfortante, en admirant les cerisiers en fleurs…
Le temps d'une pause, se laisser bercer par l'ambiance chaleureuse de ce lieu hors du temps.
Et faire la connaissance d'Eni, Asami ou Yasuko.
Et s'envoler vers l'Australie, pour regarder You peindre toutes les nuances de vert du jardin botanique ou déguster un des sandwichs amoureusement préparés par Ralph.
Profiter d'un moment de douceur et de bienveillance le temps d'une parenthèse enchantée.
Oui, ce serait le bonheur de prendre son temps, confortablement installé dans le café Marble, protégé du bruit et de la fureur du monde, et se dire que parfois, l'amour est réciproque, que les rêves se réalisent, que la vie est belle.
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Une agréable et douce surprise que ce livre en douze chapitres imbriqués les uns dans les autres et formant une boucle spatio-temporelle.
On y croise une galerie de personnages plutôt attachants, embringués dans leurs incertitudes, leurs désirs, leurs amitiés.
Autour de l'axe Tokyo-Sydney se dessinent des rencontres improbables, des jeux de miroirs sentimentaux.
Il y a un petit aspect "Murakami" dans certains protagonistes nimbés d'une aura quasi surnaturelle et dans le rythme paisible de la narration.
C'est certes un livre sans prétention mais qui porte néanmoins, l'air de rien, à l'introspection sous un jour très optimiste. C'est justement parce que c'est une réflexion sans en avoir l'air que l'on peut prendre plaisir à le dévorer.
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A la lecture des premières pages, j'ai ressenti l'élégance et la délicatesse de l'écriture japonaise de Michiko Aoyama comme des cerisiers en fleurs présents dès la deuxième page et récurrents dans ce roman.

Roman ? plutôt douze nouvelles, “12 Coloured Pastels” qui ont fait l'objet d'une adaptation et d'une réécriture en ce roman.

Comme toujours, le scénario est ténu ; la vie, une vie douce et apaisante, faite de rencontres : “Une main douce effleurée pour la première fois. Un joli sourire destiné rien qu'à moi”, voilà, tout est dit.

L'autrice décline ses tableaux pastel tout en fragilité avec un rythme lent.

Les personnages “circonvolutionnent” entre les cerisiers de Tokyo et les jacarandas de Sydney, avec une finale en boucle.

Les histoires ont une couleur dominante, elles se mêlent comme dans un tableau de Marie Laurencin, faisant rebondir la vie de chacun à la manière de la comptine : “Marabout, bout d' ficelle, selle de cheval…”

Un petit opus à glisser cet été entre deux livres noirs et épais, comme une oasis de bonheur et de fraîcheur salutaire.
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Aimeriez-vous découvrir Sydney ? Nous partirons du Café Marble, minuscule établissement de Tokyo. Rendez-vous : un jeudi, à 15 heures précises. Vous y rencontrerez certainement Waturu, le jeune serveur, qui gère seul le café de Master, le propriétaire. Vous ferez connaissance de Chocolat chaud, surnom d'une habituée qui vient, semaine après semaine, déguster une tasse de chocolat chaud, et écrire de longues lettres en anglais. Ce jour-là, vous croiserez également le chemin d'Asami, jeune mère de famille qui doit impérativement préparer un bento pour son fils, le petit Takumi, et qui cherche la recette de l'omelette roulée.... Puis c'est Ena, la jeune institutrice de Takumi, qui vous racontera ce qui lui est arrivée à l'école....

Un jeudi saveur chocolat se compose de douze chapitres, autant de nouvelles parues entre juin 2015 et mai 2016 sur le site de Japaralia, magazine japonais gratuit qui traite des nombreux aspects de la vie à Sydney. En effet, chacune des nouvelles contribue, à sa manière, à tisser un lien entre Tokyo et Sydney. Dans ce roman, nous retrouvons un petit nombre de personnages dont la vie est intimement liée à une couleur. Master, un Japonais d'une cinquantaine d'années, au front orné d'un grain de beauté, joue le rôle du fil conducteur entre ces personnages. Master : un mot anglais passé en japonais qui signifie responsable, maître, gestionnaire, expert, animateur, point d'appui. Et c'est bien ce dont il s'agit là. Master est l'homme qui encourage, qui soutient, rend possible l'impossible, en un mot : veille à ce que les rêves se réalisent à Tokyo comme à Sydney.

J'avais beaucoup aimé La bibliothèque des rêves secrets, de Michiko Aoyama. Les douze nouvelles d'Un jeudi saveur chocolat déclinent, chacune à leur manière, chacune d'une couleur différente, ce message-clé : il ne faut pas laisser les rêves s'étioler... il faut oser, encore et encore, pour pouvoir, un jour, "partager..... plein de rêves aussi éloignés que les étoiles et plein d'événements si minuscules qu'ils tiendraient dans la paume de la main"....
Et c'est ainsi que notre voyage prend fin dans le petit café de Tokyo. Un an et demi se sont écoulés... Finalement, après beaucoup d'hésitation, je me suis décidée : c'est la nouvelle intitulée "Le compte à rebours - Vert - Sydney, chapitre 7 du roman, qui est ma préférée... L'histoire de You, la jeune femme qui n'aime peindre que du vert, m'a beaucoup émue.

Une belle lecture, des personnages que je garderai longtemps en mémoire.
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Cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu un livre qui m'apporte un réel plaisir. Avec celui-ci, c'est chose faite, j'attends de lire les autres romans de l'auteure avec impatience.

Un jeudi saveur chocolat- est un roman qui ne s'étale pas, il dit juste ce qu'il faut et il le dit bien.

On y découvre la vie douze personnages japonais ou australiens liés les uns aux autres par un lien d'amitié, d'amour ou familial, le point de vue est toujours positif. Chaque chapitre se centre sur une tranche de vie d'un ou deux personnages.

La narration et la structuration du récit sont subtiles, on glisse d'un personnage déjà évoqué dans le chapitre précédent en narration externe, à celle plus intime de ce même personnage qui se met à parler, à prendre vie sous nos yeux, ce qui lui donne du relief et de la profondeur en le rendant plus proche du lecteur, plus réels et accessibles.

Quant à l'écriture elle est discrète, légère, pudique, toute en finesse. Les mots semblent danser comme une plume légère sur le papier, alors on se met à rêver, imaginer, on attrape au vol les rêves, les pensées, les histoires de chaque personnage.

Une écriture intelligente, épurée qui ne dit que l'essentiel. Un roman subtil qui nous nourrit avec peu de choses, celles, très simples, de la réalité quotidienne.
Beaucoup de douceur dans ce roman japonais tout en couleur.

Je l'ai lu avec un réel plaisir.

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Voici mon retour de lecture sur Un jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama.
À Tokyo, le petit café caché sous les cerisiers le long de la rivière Meguro accueille toutes les semaines une mystérieuse habituée.
Chaque jeudi, Mme Cacao – comme la surnomment gentiment les employés – commande un chocolat chaud avant de s'installer à la même table en bois proche de la baie-vitrée.
Et chaque jeudi, elle sort un délicat papier à lettre et se lance dans la rédaction d'une longue missive. Une routine immuable qui ne manque pas d'éveiller la curiosité du serveur.
Jusqu'au jour où Mme Cacao éclate en sanglots devant sa tasse..
Un jeudi saveur chocolat est un roman qui nous fait voyager de Tokyo à Sydney. Il entremêle 12 tranche de vie, que j'ai pris plaisir à suivre.
Ce roman dépeint avec une grande justesse la société japonaise. J'ai adoré voyager, et bien sûr retrouver Tokyo où j'étais il y a peu.
J'ai apprécié la composition de cet ouvrage ; le fait qu'il y ai 12 chapitres dont le titre est une couleur et le nom de la ville où il se déroule. C'est très clair, on sait où on va :)
Ces 12 chapitres sont presque des nouvelles qui misent bout à bout se complètent.
Le café Marble est là, comme un fil rouge ; un élément qui relie tous les protagonistes entre eux. Il y a un lien entre les personnages que l'on découvre au fur et à mesure que les pages se tournent. Ils sont tous attachants, et j'ai aimé suivre leurs aventures.
C'est un joli roman très simple mais réussit. Il est apaisant et fait du bien :)
J'ai adoré ma lecture et je le note cinq étoiles.
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Au bout d'une rangée de cerisiers
un havre de paix
"Le café Marble" !

J'aimais rêver !!!!

* Les cerisiers sont blancs
Les oiseaux sont contents
Revoilà le printemps ....... *

(interprété par Gilbert Bécaud)

Tout rebondit d'une histoire à l'autre , comme une balle de ping-pong ;
et nous retrouvons à chaque fois un protagoniste ou l'autre ,
une jolie couronne de fleurs de vie
Une belle continuité !
La vie dans toute sa simplicité .

Un peu chamallow !
Mais que cette lecture positive fait du bien !

- Merci pour cette sélection masse critique qui ne pouvait pas mieux tomber -
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Mon deuxième essai de littérature japonaise ! J'avoue que j'ai été attirée par le titre et la couverture !

Plus qu'un roman, c'est plutôt douze nouvelles liées entre elles par un personnage commun, relatant des tranches de vie, chaque chapitre correspondant à un mois et une couleur.

Très court, facile à lire, ce qui m'a bien convenu !

Lecture plaisante, au rythme lent et calme à accompagner d'une bonne tasse de chocolat chaud !
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Un jour couleur d'orange

Quand j'ai vu le titre, j'entendais André Dussollier me le lire.
Un jeudi saveur chocolat.
Prononcé avec sa voix.
Forcément il me fallait ce livre. Parce que c'est toujours chouette d'entendre André Dussollier dans sa tête quand on attrape un bouquin. Par contre il deguerpissait de mon esprit dès que je me mettais à le lire. Peut-être qu'il faut un plus grand niveau spirite que le mien pour invoquer une voix off plus longtemps dans sa tête.

Un jeudi saveur chocolat c'est une suite de petits récits aux crayons pastels. Une couleur par nouvelle. Des historiettes de personnes qui gravitent plus ou moins loin de Marble, un tout petit café Tokyoïte caché derrière une rangée de cerisiers. Une impression de déjà vu ? Et pourtant non, c'est différent de Tant que le café est encore chaud. On a là, succinctement, des petits moments de vie, comme ceux qu'on devine quand on écoute autour de soi les conversations de ceux qui nous entourent. Tous se terminent sur une note positive. Et cet optimisme est contagieux. J'ai trouvé cette lecture apaisante. Une impression de t'inquiéte, ça va aller. Je pense que l'effet est encore plus bénéfique si on prend le temps de faire durer le roman. Voire qu'on se le réserve pour les jours gris. Mais quand je l'ai pris je devais le lire vite, ma maman souhaitait l'embarquer pour occuper son trajet de retour. Alors j'ai sans doute avalé ce jeudi un peu trop goulûment pour en profiter totalement mais c'était quand même bien chouette.
(André, revenez me hanter quand vous voulez)
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