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Critique de Vermeer


Une couverture magnifique et qui illustre parfaitement la part d'onirisme du roman. Ce roman d'apprentissage, initiatique n'est pas paru dans une édition jeunesse dans l'édition originale d'après ce que j'ai lu. En effet, même si l'un des deux protagonistes a une dizaine d'années, ce roman peut être lu par tous les publics.
Appelfeld, Juif d'Europe centrale s'est caché dans une forêt et a vécu de que les gens ont bien voulu lui donner. Il a donc connu dès ses huit ans la haine, le mal absolu et en même temps l'entraide, la générosité humaines. Il avait coutume de dire qu'il en avait tiré une compréhension intime des victimes sans absorber le Mal et qu'en cela il avait de la chance.
Nous retrouvons cette dualité dans son oeuvre et dans ce roman au rythme très lent.
Janek, un enfant juif de dix ans est confié à un vieil homme aveugle Serguei, ancien employé de son grand-père. Ces deux êtres si dissemblables errent, survivent, vagabondent en butte à l'hostilité des paysans ou au contraire à leur générosité. Ils s'apportent mutuellement. Il est aussi beaucoup question de foi religieuse. J'aime un peu moins cet aspect mais il s'agit d'une foi tolérante car leur religion n'est pas la même et elle est malgré tout porteuse d'espérance et d'harmonie avec une Nature panthéiste.
Un très beau roman, poétique sur l'amitié, le silence, la fraternité, la compréhension, l'acceptation d'autrui, l'errance, la haine, la guerre, toujours en hors champ. Un roman sur la foi, la Nature, la nécessité pour les hommes de vivre en communion avec elle.
Un roman profondément humain.
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