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Critique de ATOS


"Nous sommes toujours dans le Musée Grévin. Dans une autre salle, voilà tout. Mais dans le musée Grévin". Aragon : poésie circonstancielle, poésie de la lucidité. Un souffle épique, un texte héroïque. Eté 1943 " au quatrième été de notre apocalypse". Les mots pour refuser. Pour dénoncer. Pour dire, et crier aux pantins de plomb qui ne sont que de cire que certains hommes ne sont pas dupes. Qu'ils connaissent prix de la libération, mais que rien n'arrêtera leur combat, mais qu'ils savent également qu'il leur faudra à tout jamais rester vigilants. Les pantins de cire peuvent à tout moment reprendre vie.
A lire ses mots, Aragon nous manque. Nous manque terriblement. "Je vous salue ma France où les vents se calmèrent. Ma France de toujours que la géographie ouvre comme une paume aux souffles de la mer pour que l'oiseau du large y vienne et se confie". Une poésie qui prend le maquis disait Paul Eluard.
Une poésie en pleine humanité.

Astrid SHRIQUI GARAIN
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