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Critique de SerenaDavisAuteure


Ô Paris! Aragon ressuscite ta jeunesse et en déplore déjà les transformations modernes (un peu distributiste, tout de même :-) )! Je déambule dans les années 20 avec cette âme en peine?
C'est un joli voyage dans les pensées obscures d'un poète dadaïste au confluent du surréalisme.
On ressent la mélancolie de l'homme au coeur troué comme du gruyère (Mme Eyre de Lanux y serait-elle pour quelque chose?), tambourinant toujours, pourtant, la frénésie poétique, la philosophie libertaire intrinsèquement pessimiste fière et heureuse de l'être, le libertinage assumé, l'apologie du doute.
Le grand homme, déjà, se distingue par son esprit atypique qu'il appelle folie à l'instar de Chesterton qui semble l'inspirer ("le fou n'est pas l'homme qui a perdu la raison. le fou est celui qui a tout perdu, sauf la raison") et stimuler ses pensées "Je sais contre ma raison que ma folie a un pouvoir irrepressible, qui est au dessus de l'humanité".

On a envie de se rendre, un Jeudi, au café CERTA de la rue d'Isly pour écouter sa poésie...
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