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Critique de Alfaric


Je suis super content que le classique de Yoshiki Tanaka soit remis au goût du jour car j'ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce beau cycle de fantasy épique qui a marqué le genre au pays du soleil levant :
http://www.babelio.com/livres/Tanaka-Les-chroniques-dArslan-tome-1/117076/critiques/686429

Je n'ai jamais été super fan des dessins de la mangaka d'Hokkaido Hiromu Arakawa avec son charadesign simplifié et ses décors épurés voire oubliés (d'où quelques résurgences de la malédiction clonesque propre à l'industrie du manga). Pourtant le découpage présente beaucoup de fluidité, pour ne pas dire de talent, et il lui suffit de quelques planches bien détaillées pour poser une ambiance. Les graphismes sont donc finalement efficaces car dynamiques et expressifs. Mais tout cela souffre néanmoins grandement de la comparaison avec le travail de Sachiko Kamimura sur l'adaptation des années 1990, qui était de toute beauté, ou avec l'hommage que lui rend Kentaro Miura dans son manga dark fantasy culte "Berserk", également de toute beauté… Mais la saga du prince Arslan vaut bien 4 étoiles ! Yashasîn !!! (Chargez !)


Dans ce tome 5, le Prince Arslân s'efface au profit des autres protagonistes du drame… et c'est très bien ainsi ! ^^
Daryûn et Faranghîs doivent affronter Zandé, le berserker fils du traître Kahllahn, tandis que Narsus doit affronter successivement Masque d'Argent puis Arzang, un sorcier pratiquant le Gârdaq, la magie des sols (ouf, ce passage culte du roman avait été squizzé des adaptations en animation)… Fantasy Power !!!
Puis comic relief bienvenu avec Afrîd, la voleuse adolescente du Clan Zott qui s'amourache de notre Littlefinger parse… mdr
Pendant ce temps à Ecbatâna, la tension monte entre le roi très chrétien Innocent VII qui veut épouser la sculpturale païenne Tahaminé, son frère Giscard qui compte bien à terme être calife à la place du calife, et Bodin l'inquisiteur psychopathe qui veut rétablir la théocratie (à son profit bien sûr, autant faire d'une pierre deux coup hein !) L'assassinat du paladin Hildigo est donc la goutte d'eau qui fait déborder le vase et désormais c'est la guerre ouverte entre la politique et la religion... Les mages noirs se lolent évidemment, alors qu'Hilmes se dévoile au Marzbâhn Sahm pour le rallier à sa cause, lui qui combat sur deux front en luttant à la fois contre le prince parse Arslân et le roi lusitanien Innocent VII, et lui qui est assailli par le souvenir de la douce fiancée qu'il a abandonnée pour assouvir sa soif de vengeance…
Sur la route de Peshawar, les membres de la team Arslân finissent par se retrouver en vue du Mont Demavand, là où le légendaire fondateur de la royauté parse a emprisonné le roi-serpent Zahak à l'aide de l'épée magique Luqnabahd… Fantasy Power !!!


J'ai beau préféré l'adaptation des années 1990, la mangaka d'Hokkaido Hiromu Arakawa a parfaitement réussi la shonenisation du titre en mélangeant super bien action et humour, ce qui donne un coup de frais et un coup de jeune à l'un des plus grands classiques de la fantasy japonaise, et pour ne rien gâcher le texte d'origine est suffisamment conserver pour nous régaler de scènes de cape et d'épée et de tirades de qualité !
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