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Critique de Coucal


Genève, fin des années cinquante, l'institut Alverson accueille des garçons issus de toute l'Europe, pour leur faire accomplir ce qui s'appelait encore leurs humanités. Fondée par un couple d'enseignants vingt ans plus tôt, la maison a connu ses heures de gloire mais depuis la mort de son mari, Mme Alverson est confrontée à un déclin inéluctable. le rachat – déjà – par un groupe américain semble être la seule porte de sortie. Tractations en tous genres et angoisses accompagnent cette opération, elles vont être l'occasion de découvrir le microcosme des professeurs de l'Institut. Chacun d'entre eux est en apparence lisse et irréprochable, mais dévoile peu à peu sa face cachée : passion du jeu, homosexualité, cicatrices de la guerre encore proche… Pendant trois mois de crise, amours drames et intrigues se nouent autour du lac Léman et de l'institut, personnages à part entière. Construit comme un journal le roman entremêle les intrigues dans des chapitres très courts. Les personnages sont finement décrits, leurs petits et grands secrets sont distillés petit à petit avec beaucoup de savoir-faire. L'institut n'échappera pas à son destin, qui ne laissera indemne aucun des protagonistes.
Lien : http://www.coucal.fr/2010/09..
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