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Critique de JulienDjeuks


Si l'allégorie (regarder le Démos/peuple comme un maître sujet à la flatterie de ses domestiques/dirigeants politiques) est très belle et permet une prise de recul salvatrice sur des questions de politique brûlantes (Cléon refusant les négociations de paix est parti au front lui-même et par chance en est revenu avec les Lacédémoniens prisonniers, profitant ainsi du travail des généraux Nikaos et Démosthène), celle-ci aurait pu être davantage filée. La rencontre entre les deux vauriens est trop précoce alors qu'on aurait aimé une lutte d'influence plus progressive à la façon du Tartuffe de Molière.
Le parallèle entre la charcuterie et la politique est bien entendu le coeur du ressort comique. Il est étrange de voir comme Aristophane assimile politiciens et marchands charlatans, malpolis, voleurs, flatteurs, profiteurs... Pour lui, c'est la mauvaise éducation et la tromperie qui est le plus efficace pour diriger le peuple. de même l'allégorie est d'autant plus belle que le démos-peuple n'est dirigé que par bêtise, sa nature est d'être le chef, le seigneur, le dirigeant.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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