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Critique de Alfaric


Dans ce tome 4, tout commence par un flashback nous montrant le naufrage du Brume de Comète vue par son capitaine, puis la sympathisation avec les indigène skaarfs (mélange de Wookies et d'Ewoks), puis l'organisation du siège de l'épave par les mercenaires de l'impitoyable Khengis.
Le rescapés du rafiot de la team Sheen comme les chevaucheurs de papillons géants de la team Granite cherchent toujours à gagner l'épave principale du Brume de Comète dans la zone polaire. Les premiers se frottent au chevaucheur de dragons de Khengis, tandis que les deuxièmes sont confrontés à la nature hybride Jules Hetzel qui cherche à se jouer d'eux pour la réalisation de ses objectifs sous sa forme humaine ou sous sa forme scopendre. Dans la confusion, il cherche à transformer Narvarth en être hybride comme lui-même (ce qui aura une importance capitale par la suite, même si on voit bien à posteriori que c'est complètement capillotacté)…
Comme dans chaque tome de transition, en BD comme en comics ou en mangas, on meuble donc avec des péripéties de remplissage et du fanservice : Callista nue sous sa douche (on a l'habitude désormais), la très bronzée Granite vêtue uniquement d'un slip blanc (on a l'habitude désormais), Narvarth torse nu une case sur deux (on a l'habitude désormais), mais surtout la mise ne valeur du baiser lesbien entre Granite et Callista… Depuis le temps que cette dernière cherchait à pécho Granite… Il s'agit bien de pur fanservice puisque que cela n'aura aucune incidence par la suite sur le relationship drama.
La team Granite tombe sur les Skaarfs avant d'être emprisonné par les sbires de Khengis (on est le planet opera pulpien à la Jack Vance hein : ^^), puis de s'échapper pour rejoindre ce qu'il reste du Brume de Comète en compagnie de l'ennemi d'hier Dhokas, réduit en esclavage par son vieil ami Khengis, qui s'avère en fait être …


Les dessins d'Adrien Floch sont dans les standard Soleil, qui a révolutionné la BD mainstream en acceptant pleinement les influences comics et manga, d'où ses nombreux succès et ses bons chiffres de ventes : c'est coloré, c'est dynamique donc agréable à lire et à voir. Sauf que dans ce tome les graphismes ne s'améliorent pas : les arrières plans sont parfois moins travaillés, l'encrage et la colorisation sont perfectibles, et le charadesign fluctue parfois sans raison vers la simplification... ^^
Un tome toujours riche en action pulpienne, qui plus d'incohérences de questions que de réponses aux grands mystères lostiens d'Ythaq. Affaire à suivre…
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