Le 9eme volet de la série Helen Grace met le lecteur sous pression comme le le tueur le fera avec avec ses victimes.
Justin Lanning est le premier à avoir reçu un coup de fil anonyme lui disant qu'il lui restait
60 minutes à vivre. Surpris puis inquiet, il s'est empressé de rentrer chez lui rejoindre son compagnon. A part…. qu'il n'est jamais rentré et que son cadavre a été retrouvé le lendemain sur un chantier. Il ne sera pas la seule victime.
Helen Grâce est chargée de l'enquête. En examinant son passé, son équipe trouve un lien entre cet homme et 4 autres personnes. 10 ans plus tôt, alors qu'ils étaient étudiants, ils s'étaient égarés lors d'une épreuve sportive d'orientation. Séquestrés et torturés par l'homme chez qui ils avaient trouvé refuge, 4 d'entre eux avaient réussi à s'échapper mais la 5eme avait été tuée.
Identifié, le tueur était connu pour son problème avec l'alcool et son désordre mental, mais il n'a jamais été arrêté. Tout laissait penser à l'époque qu'il s'était suicidé. Mais à cette heure, le doute plane…..
Du côté de l'équipe, Helen cache sa liaison avec un de ses adjoints, mais ça impacte son travail. Car les mensonges et les variations de comportement de Joseph la troublent. le scénario serait incomplet sans la journaliste Émilia Garanita qui, comme à son habitude, ne recule devant rien pour arriver à ses fins.
L'enquête tourne autour des 4 rescapés. Des personnages ambigus qui semblent avoir des choses à cacher et ne jouent pas franc jeu. le tueur quant à lui semble se jouer de la police et ne lui laisse rien à se mettre sous la dent.
Dans ce polar palpitant et rythmé qui nous met sous pression, Helen Grace ne recule devant aucun obstacle pour aller jusqu'au bout des choses. Elle est l'héroïne de ce volet particulièrement bien réussi.